Avec 2.000 Réunionnais qui bénéficient de la mobilité du CNARM chaque année et pas moins de 1.100 bénéficiaires (en 2011) de contrats du RSMA, les deux organismes ne pouvaient pas rester plus longtemps chacun dans leur logique.
C’est pour mutualiser leurs réseaux respectifs qu’une convention a été signée ce matin dans les locaux du CNARM à Saint-Denis, en présence de représentants des deux institutions.
Échange de bons procédés
« Chaque jeune qui bénéficiera d’une formation chez nous (qui dure entre 6 et 12 mois) sera informé des offres de mobilité ouvertes par le CNARM », dit, la mine réjouie, le Général Dominique Auter du Service militaire adapté (SMA). « Je me rends compte de l’importance stratégique de ce dispositif (en parlant des services du CNARM), à tel point qu’il a failli être envisagé en métropole ».
Avec un taux d’insertion dans l’emploi avoisinant les 70% à la sortie du RSMA, le Général Dominique Auter espère encore faire mieux avec cette nouvelle plateforme commune.
Inversement, précise Ibrahim Dindar, président du Cnarm, « des jeunes qui viennent solliciter les services de notre organisme pourront être aiguillés vers le RSMA afin de développer chez eux une compétence particulière ». Une vraie logique de mutualisation des compétences des deux organismes qui s’entend aussi par la difficulté d’insertion sur le marché local.
Le RSMA doit d’ailleurs doubler le nombre de ses places. De 700 places en 2009, ils devraient être 1.500 d’ici 2014 à se former grâce à ce dispositif spécifique à l’outremer.