L'information fait la Une du Quotidien : "Censuré sur la radio publique"... On en apprend un peu plus en pages intérieures, sur deux pleines pages, ce qui montre l'importance que le journal attache au sujet : "La station du Barachois a donné consigne à ses animateurs de ne pas inviter les artistes programmés dans la salle portoise, qui n'a pas signé de partenariat avec elle".
Oh la belle affaire. Effectivement, ce n'est pas normal, surtout de la part d'une radio et d'une télévision de service public. Mais le Quotidien est bien le plus mal placé pour donner des leçons...
J'ai assuré pendant un certain nombre de mois les fonctions de rédacteur en chef de Radio Festival. En fait, cette radio fait partie d'un ensemble plus grand intitulé "Pôle Radio", détenu majoritairement par le Quotidien et comprenant NRJ Radio, Chérie FM, Rires et Chansons et les 30% que détient le Quotidien dans Free Dom.
Or, un fait choquait profondément la rédaction de Festival, qui travaillait pour l'ensemble des radios du groupe : Avant d'interviewer un artiste, les journalistes devaient passer un coup de fil à la direction pour savoir s'il était ou pas en contrat publicitaire avec la radio. Si tel n'était pas le cas, les journalistes avaient interdiction de l'interviewer et de parler de lui à l'antenne. Et gare à celui qui passerait outre...
Il en était de même pour les chefs d'entreprises qui étaient interviewés dans le cadre des journaux. Par exemple, si un journaliste devait interroger un responsable dans le solaire, il avait pour ordre de contacter quelqu'un qui faisait de la publicité sur Festival. Une jeune journaliste se souvient encore de l'engueulade qu'elle avait prise pour avoir interrogé lors d'un Salon de la Maison, le patron d'une entreprise solaire qui avait refusé de faire de la pub sur la radio...
Certes, la différence entre RFO et les radios du Quotidien est que le premier est un service public et que les autres sont privées. Mais le Quotidien n'était pas, à notre avis, le mieux placé pour le faire...
Il est des fois où il vaut mieux faire profil bas...
Oh la belle affaire. Effectivement, ce n'est pas normal, surtout de la part d'une radio et d'une télévision de service public. Mais le Quotidien est bien le plus mal placé pour donner des leçons...
J'ai assuré pendant un certain nombre de mois les fonctions de rédacteur en chef de Radio Festival. En fait, cette radio fait partie d'un ensemble plus grand intitulé "Pôle Radio", détenu majoritairement par le Quotidien et comprenant NRJ Radio, Chérie FM, Rires et Chansons et les 30% que détient le Quotidien dans Free Dom.
Or, un fait choquait profondément la rédaction de Festival, qui travaillait pour l'ensemble des radios du groupe : Avant d'interviewer un artiste, les journalistes devaient passer un coup de fil à la direction pour savoir s'il était ou pas en contrat publicitaire avec la radio. Si tel n'était pas le cas, les journalistes avaient interdiction de l'interviewer et de parler de lui à l'antenne. Et gare à celui qui passerait outre...
Il en était de même pour les chefs d'entreprises qui étaient interviewés dans le cadre des journaux. Par exemple, si un journaliste devait interroger un responsable dans le solaire, il avait pour ordre de contacter quelqu'un qui faisait de la publicité sur Festival. Une jeune journaliste se souvient encore de l'engueulade qu'elle avait prise pour avoir interrogé lors d'un Salon de la Maison, le patron d'une entreprise solaire qui avait refusé de faire de la pub sur la radio...
Certes, la différence entre RFO et les radios du Quotidien est que le premier est un service public et que les autres sont privées. Mais le Quotidien n'était pas, à notre avis, le mieux placé pour le faire...
Il est des fois où il vaut mieux faire profil bas...