L'université de la Réunion n'est pas autorisée à passer aux Responsabilités et Compétences Elargies (RCE), ce que l'on appelle encore couramment "l'autonomie renforcée", au 1er janvier 2011.
Depuis que le ministère a rendu public son opposition au passage de l'Université de la Réunion aux RCE mercredi, son président fait profil bas et déclare attendre l'avis officiel avant de commenter le véto ministériel.
En réalité seuls ceux qui accordent encore un soupçon de crédit aux déclarations de Mohamed Rochdi pouvaient encore croire que l'université de la Réunion serait autorisée à passer aux RCE. En effet, dés juin dernier, une mission conduite par des Inspecteurs Généraux de l'Éducation Nationale chargée d'évaluer la situation de l'université avait conclu que l'établissement, tel qu'il est piloté par Mohamed Rochdi, connait de telles difficultés que lui accorder une autonomie renforcée l'amènerait à sa perte.
C'est avec plusieurs mois de retard que ce rapport accablant des Inspecteurs Généraux fut communiqué par le président aux universitaires et aux élus de l'établissement. Et pour cause, il pointait toutes les carences de l'actuelle équipe :"Absence de performance", "absence de vision", "gestion non-stabilisée", j'en passe et des meilleures !
La décision du gouvernement n'est donc que la réponse logique à cette gestion en faillite. Or le passage aux RCE le 1er janvier 2011 de l'université de La Réunion était le projet prioritaire du président Rochdi. On peut comprendre qu'il ait du mal à encaisser ce désaveu alors que dans le même temps, une partie de ses soutiens de la FSU est en train de le lâcher, préoccupés par sa conduite !
Depuis que le ministère a rendu public son opposition au passage de l'Université de la Réunion aux RCE mercredi, son président fait profil bas et déclare attendre l'avis officiel avant de commenter le véto ministériel.
En réalité seuls ceux qui accordent encore un soupçon de crédit aux déclarations de Mohamed Rochdi pouvaient encore croire que l'université de la Réunion serait autorisée à passer aux RCE. En effet, dés juin dernier, une mission conduite par des Inspecteurs Généraux de l'Éducation Nationale chargée d'évaluer la situation de l'université avait conclu que l'établissement, tel qu'il est piloté par Mohamed Rochdi, connait de telles difficultés que lui accorder une autonomie renforcée l'amènerait à sa perte.
C'est avec plusieurs mois de retard que ce rapport accablant des Inspecteurs Généraux fut communiqué par le président aux universitaires et aux élus de l'établissement. Et pour cause, il pointait toutes les carences de l'actuelle équipe :"Absence de performance", "absence de vision", "gestion non-stabilisée", j'en passe et des meilleures !
La décision du gouvernement n'est donc que la réponse logique à cette gestion en faillite. Or le passage aux RCE le 1er janvier 2011 de l'université de La Réunion était le projet prioritaire du président Rochdi. On peut comprendre qu'il ait du mal à encaisser ce désaveu alors que dans le même temps, une partie de ses soutiens de la FSU est en train de le lâcher, préoccupés par sa conduite !