Son nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, l’Union Populaire Républicaine existe depuis maintenant 8 ans. Le président du parti, François Asselineau, est à la Réunion jusqu’au 25 juin pour une série de conférences et de tables rondes aux quatre coins de l’île.
L’occasion également pour le fondateur de l’UPR de faire connaître le parti, « victime d’un manque de visibilité dans les médias« : « Les sondages montrent que les Français ne font plus confiance aux partis actuels, et notamment l’UMP, le PS et le FN. Mais la première chose qu’ils nous disent, c’est qu’ils ne nous connaissent pas ! »
Une présentation s’impose donc. L’UPR est née le 25 mars 2007, le jour des 50 ans du traité de Rome. Une « date symbolique pour rappeler tous les Français la nécessité de se rassembler pour sortir la France de l’Union Européenne et de l’Otan« .
Une vie en dehors de l’Union Européenne, tel est le principal cheval de bataille de l’UPR. « La situation en France, et particulièrement à la Réunion, est très mauvaise, déplore-t-il, que ce soit sur le point économique, social, diplomatique, militaire, etc. Le pays traverse une crise morale que les Français ne comprennent pas. »
« Se retirer de l’Union Européenne est possible », rappelle François Asselineau, s’appuyant sur l’article 50 du traité de l’Union Européenne. Que les Français se rassurent, il y a une vie après l’UE ».
« La Réunion ne doit pas devenir le musée de ce qu’elle a été »
Quant au reste du programme, il s’inspire largement du Conseil National de la Résistance, prônant le rétablissement des services publics, le secret des correspondances, de l’école républicaine et un système de santé juste. « Nous sommes un parti profondément républicain« , assure François Asselineau.
L’UPR compte 60 adhérents sur l’île, et 5 à Mayotte. Et entend séduire le plus grand nombre. Séduit, son président l’a lui-même été lors de sa première visite dans notre département il y a 28 ans. « J’ai été ébloui par cette île, marqué par la gentillesse des habitants et de l’harmonie qui règne », se souvient-il. Mais il craint que « la Réunion ne devienne un musée de ce qu’elle a été : Un musée du rhum, un musée du sucre, etc« .
« J’ai été frappé de voir ce matin un panneau à l’aéroport de Roland Garros, sur lequel était inscrit : « La Réunion se construit grâce à l’Union Européenne », ajoute le président de l’UPR. Les gens ignorent à quel point cette dernière ponctionne de l’argent à notre pays, ou que nous versons chaque année 24 milliards d’euros à l’Europe, soit 16% de son budget, alors qu’elle ne nous en reverse que 14 milliards sous forme d’aides et de fonds divers ».
Après avoir rappelé le score du parti aux élections européennes en 2014 (1,18% à la Réunion), et ceux des Départementales, François Asselineau a annoncé la présence de l’Union Populaire Républicaine aux Régionales. Dans l’Hexagone, mais aussi à la Réunion, où le parti est représenté par Dominique Frut, responsable régional et responsable national DOM-COM Réunion/Mayotte.
Le programme de son déplacement:
