Désolé de ne pas être d'accord, pour la première fois, avec mes amis d'OPR (Océan Prévention Réunion).
Sur leur page Facebook, ils regrettent que "la répression (soit) passée véritablement à la vitesse supérieure… Ce matin (les gendarmes) ont attendu une heure pour arrêter 2 pratiquants qui étaient dans l'eau à l'Hermitage… L'autre fois ils ont attendu deux heures des pratiquants derrière la digue…"
Comme je l'ai écrit le 23 juillet dernier dans mon précédent article consacré au sujet, à la suite de la dernière attaque, intitulé "Oui, vous êtes responsable, Monsieur le Préfet ", c'est malheureusement la seule solution, en attendant que l'on mette enfin en place des protections réellement capables de protéger les amateurs de sports de glisse lorsqu'ils pratiquent.
Nous ne pouvions plus continuer à vivre, comme si de rien n'était, dans le monde d'hypocrisie dans lequel nous nous trouvions. Avec d'un côté, le Préfet qui ne cherchait qu'à se couvrir administrativement, en cas de procès, en sortant des arrêtés interdisant la baignade, mais donnant l'ordre aux gendarmes de fermer les yeux sur les surfeurs et autres bodysurfeurs pratiquant leurs sports favoris sous leurs nez. De l'autre les surfeurs, parfaitement informés des interdictions, qui continuaient à surfer comme si de rien n'était. Et au milieu, les victimes d'attaques de requins dont la liste ne cessait de s'allonger. Dramatiquement. Avec les conséquences que l'on connait sur les familles, les proches, traumatisés à vie. Et sur l'économie de toute l'île, impactée par l'inconscience de quelques uns.
Il fallait sortir de cette situation schizophrène en empêchant les surfeurs de se mettre a l'eau, quitte à verbaliser ceux qui bravaient cette interdiction. J'étais même allé jusqu'à préconiser que l'on confisque les planches des "têtes dures", histoire que la mesure soit réellement dissuasive.
Bien évidemment, cette interdiction devra ne pas perdurer dans le temps. Elle ne devra être effective que le temps que l'on mette en place des mesures de protection vraiment efficaces, capables de permettre aux surfeurs de s'éclater en toute sécurité. Ce qui, d'après ce que l'on dit, ne devrait être l'affaire que de quelques semaine. Voire quelques mois pour certains sites. Mais que représentent quelques mois face à la mort assurée d'autres pratiquants si l'on devait continuer à surfer?
Cette décision de faire appliquer la loi était la seule décision sensée à prendre. Il est dommage que les préfets qui se sont succédé à ce poste aient attendu aussi longtemps pour prendre enfin cette décision de bon sens. Ce faisant, ils portent une lourde responsabilité dans les morts qui sont survenues...
Sur leur page Facebook, ils regrettent que "la répression (soit) passée véritablement à la vitesse supérieure… Ce matin (les gendarmes) ont attendu une heure pour arrêter 2 pratiquants qui étaient dans l'eau à l'Hermitage… L'autre fois ils ont attendu deux heures des pratiquants derrière la digue…"
Comme je l'ai écrit le 23 juillet dernier dans mon précédent article consacré au sujet, à la suite de la dernière attaque, intitulé "Oui, vous êtes responsable, Monsieur le Préfet ", c'est malheureusement la seule solution, en attendant que l'on mette enfin en place des protections réellement capables de protéger les amateurs de sports de glisse lorsqu'ils pratiquent.
Nous ne pouvions plus continuer à vivre, comme si de rien n'était, dans le monde d'hypocrisie dans lequel nous nous trouvions. Avec d'un côté, le Préfet qui ne cherchait qu'à se couvrir administrativement, en cas de procès, en sortant des arrêtés interdisant la baignade, mais donnant l'ordre aux gendarmes de fermer les yeux sur les surfeurs et autres bodysurfeurs pratiquant leurs sports favoris sous leurs nez. De l'autre les surfeurs, parfaitement informés des interdictions, qui continuaient à surfer comme si de rien n'était. Et au milieu, les victimes d'attaques de requins dont la liste ne cessait de s'allonger. Dramatiquement. Avec les conséquences que l'on connait sur les familles, les proches, traumatisés à vie. Et sur l'économie de toute l'île, impactée par l'inconscience de quelques uns.
Il fallait sortir de cette situation schizophrène en empêchant les surfeurs de se mettre a l'eau, quitte à verbaliser ceux qui bravaient cette interdiction. J'étais même allé jusqu'à préconiser que l'on confisque les planches des "têtes dures", histoire que la mesure soit réellement dissuasive.
Bien évidemment, cette interdiction devra ne pas perdurer dans le temps. Elle ne devra être effective que le temps que l'on mette en place des mesures de protection vraiment efficaces, capables de permettre aux surfeurs de s'éclater en toute sécurité. Ce qui, d'après ce que l'on dit, ne devrait être l'affaire que de quelques semaine. Voire quelques mois pour certains sites. Mais que représentent quelques mois face à la mort assurée d'autres pratiquants si l'on devait continuer à surfer?
Cette décision de faire appliquer la loi était la seule décision sensée à prendre. Il est dommage que les préfets qui se sont succédé à ce poste aient attendu aussi longtemps pour prendre enfin cette décision de bon sens. Ce faisant, ils portent une lourde responsabilité dans les morts qui sont survenues...