Ce n’est pas tous les jours que l’on voit trois policiers blessés assis sur le banc du tribunal correctionnel de Saint-Denis. L’un a le bras droit dans une attelle et un pansement sur le poignet gauche. La deuxième, le bras gauche dans une attelle. Le troisième, une minerve autour du cou. Ils font peine à voir.
Ce vendredi, un homme de 34 ans, Y.B, était jugé en comparution immédiate pour violences et menaces sur trois policiers ainsi que rébellion, le 14 juillet à 9h30 à la station essence Carpaye au Port. Tous au sol, ils peinent à le maîtriser et reçoivent des insultes, menaces, coups et morsures. Ils lui rendent ; pas le choix.
« Tout part de rien », comme le dit si bien la procureure. En effet, il croit avoir été mal regardé par un pompiste. Il lui assène alors un coup de pied. Le gérant s’en mêle et se voit menacer. Ils appellent donc la police. Et alors que Y.B boit son café, il voit arriver « les bleus ». Ces derniers lui demandent de poser son café, ce qu’il refuse, en les traitant de tous les noms. Ils tentent alors de l’interpeller, mais impossible. Les coups fusent ainsi que les crachats et insultes. Ils ne parviennent pas à lui enfiler les menottes.
Les policiers, amochés, finiront par le traîner jusqu’au fourgon, mais là, c’est une foule qui s’est formée et qui cherche à défendre l’homme interpellé. Ils tirent sur les policiers, tentent d’attraper Y.B ; quelqu’un filme la scène. Tant bien que mal, ils parviennent à le hisser dans le fourgon de police. Mais cette fois-ci, impossible de lui mettre la ceinture. Il mord à nouveau, jusqu’au sang, et ne lâche pas. « Il a fallu l’arracher, décrit l’un des policiers qui se verra prescrire 30 jours d’ITT, il était comme un chien enragé ». Les crachats et insultes dureront tout le trajet jusqu’au commissariat.
« La terreur », « un danger public »
Devant les magistrats, en visio-conférence, les excuses d’Y.B sont faibles. « Ce n’est pas crédible », lui lance même son avocat, Me Nicolas Normand. Lui-même tente de comprendre le « mécanisme psychique » derrière ce comportement « bestial » alors qu’il s’agissait de récidive et que la prison était certaine. « Entre vous et les forces de l’ordre, c’est une belle histoire d’amour », lui affirme le président d’audience. En effet, Y.B compte 8 condamnations sur son casier judiciaire. Et ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend à la police. Il tente d’expliquer pourquoi il a « pété un câble », mais finit par accepter : « Si aujourd’hui mi lé en prison, c’est mon faute ».
Mais aucune pitié du tribunal. Les policiers affirment : « Les témoins n’ont pas voulu parler, il sème la terreur. Il fait peur. C’est un danger public ».
Y.B écope finalement de 3 ans de prison ferme.
Le problème, s’est l’absence de sévérité au niveau des peines.A peine que on menotte un voleur,il est relâché.Et certains élues sauf responsable de la montée de la délinquance.Ceux qui trouve que les prisons sont vétusté,ceux qui critiquent et se moque de la police.Et en parlant de la police,je les plaints et les admires.Oui il y en a qui font de l’abus de pouvoir.Que serait le port et st André sans la bac?