Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, une bagarre a bien failli mal se terminer dans la cité portoise. Arnaud B., né en 1998, participe à une soirée alcoolisée à 200 mètres de chez ses parents alors qu'il a interdiction d'approcher le domicile parental. Une histoire entre lui et son frère en date de décembre 2022 reste en effet gravée dans la tête de leur mère qui a peur de son fils.
Le week-end dernier, Arnaud B. affirme avoir été agressé par un dalon qui l'aurait frappé en premier. Pour se défendre, il court alors chez ses parents pour se munir d'un couteau de cuisine. De retour sur les lieux, alors qu'il a 1.46 gramme d'alcool par litre de sang, il plante son rival qu'il aurait pu tuer sur le coup. Heureusement, ce dernier ne présente que des plaies néanmoins impressionnantes : 10,3 cm sur l’abdomen et une autre mettant à nu son crâne.
Le week-end dernier, Arnaud B. affirme avoir été agressé par un dalon qui l'aurait frappé en premier. Pour se défendre, il court alors chez ses parents pour se munir d'un couteau de cuisine. De retour sur les lieux, alors qu'il a 1.46 gramme d'alcool par litre de sang, il plante son rival qu'il aurait pu tuer sur le coup. Heureusement, ce dernier ne présente que des plaies néanmoins impressionnantes : 10,3 cm sur l’abdomen et une autre mettant à nu son crâne.
"Je vais te sabrer"
Selon les témoins présents au moment des faits, Arnaud B. aurait hurlé alors qu'il frappait "je vais te sabrer". Face au tribunal correctionnel de Saint-Denis ce lundi après-midi, il nie avoir prononcé ces paroles et s'agace. Soudain, il invoque son droit son silence et refuse de répondre aux autres questions qui lui sont posées. Laconique, il lance « il m’a agressé, je l’agresse ».
En répression, la procureure de la République requiert une peine de 2 ans d'emprisonnement, dont 8 mois assortis d’un sursis probatoire avec une obligation de soins et de travail, et un mandat de dépôt. Léa Filippi rappelle le troisième coup de couteau que la victime a subi dans le dos, laissant une trace de 14 cm.
En défense, Me Catherine Moissonnier demande au tribunal d'annuler la garde à vue de son client sur une question procédurale. Le conseil fait ensuite part de son étonnement au tribunal quant à la proposition faite par la partie accusatrice, Arnaud B. n'ayant jamais été incarcéré. "Le problème est simple : quand il a bu il est incontrôlable", ajoute le conseil, plaidant une peine n'oblitérant pas son avenir.
Arnaud B. est condamné à 2 ans de prison, dont 1 an avec sursis probatoire assorti d’un mandat de dépôt. Il dort en prison.
Selon les témoins présents au moment des faits, Arnaud B. aurait hurlé alors qu'il frappait "je vais te sabrer". Face au tribunal correctionnel de Saint-Denis ce lundi après-midi, il nie avoir prononcé ces paroles et s'agace. Soudain, il invoque son droit son silence et refuse de répondre aux autres questions qui lui sont posées. Laconique, il lance « il m’a agressé, je l’agresse ».
En répression, la procureure de la République requiert une peine de 2 ans d'emprisonnement, dont 8 mois assortis d’un sursis probatoire avec une obligation de soins et de travail, et un mandat de dépôt. Léa Filippi rappelle le troisième coup de couteau que la victime a subi dans le dos, laissant une trace de 14 cm.
En défense, Me Catherine Moissonnier demande au tribunal d'annuler la garde à vue de son client sur une question procédurale. Le conseil fait ensuite part de son étonnement au tribunal quant à la proposition faite par la partie accusatrice, Arnaud B. n'ayant jamais été incarcéré. "Le problème est simple : quand il a bu il est incontrôlable", ajoute le conseil, plaidant une peine n'oblitérant pas son avenir.
Arnaud B. est condamné à 2 ans de prison, dont 1 an avec sursis probatoire assorti d’un mandat de dépôt. Il dort en prison.