
En ce jour de marché forain près du Parc boisé au Port, une femme et ses enfants se font attaquer par une meute de chiens. Le sauveteur (notre photo) racontait à l'époque être passé par hasard à ce moment-là
Il y a deux jours, une victime se présentait au commissariat du Port, le bras égratigné après un corps à corps avec un agresseur.
Selon ses dires, la scène se serait déroulée quelques minutes plus tôt, vers midi, à proximité d'un snack-bar situé sur l'avenue Rico Carpaye, très fréquenté à l'heure du repas. Pourtant, personne ne semble avoir vu l'agression qui va cependant très vite mettre sur le qui-vive toutes les unités de police de la circonscription du Port et même obliger la venue de renforts de Saint-Denis.
En effet, la victime décrit des circonstances de l'attaque au couteau particulièrement inquiétantes dans ce contexte d'attentats sur l'ensemble du territoire national.
Dans son dos, son agresseur aurait progressé vers lui et serait passé à l'action en criant "Allah Akbar". C'est d'ailleurs selon lui ce cri qui lui aurait permis de se protéger et de désarmer son vis-à-vis. Un acte facilité par son passé d'ancien commando de marine, toujours selon ses dires.
L'homme agressé aurait alors récupéré l'arme blanche tombée au sol et s'est dirigé vers le commissariat situé quelques kilomètres plus loin, avenue de la Commune de Paris.
Le sauveteur miraculeux d'une femme et de ses enfants
Nous avions échangé avec cette victime il y a 3 ans au Port. A l'époque déjà, cet homme avait narré le sauvetage héroïque dont il venait, disait-il, d'être l'auteur. En ce jour de marché forain à deux pas du Parc boisé - non loin d'ailleurs de l'agression de l'avenue Rico Carpaye - Michel Eckert, éducateur canin aguerri, raconte-t-il, explique avoir sauvé une femme et ses enfants encerclés par une meute de chiens.
Le héros ajoutait-là un énième exploit à son palmarès. Sauf que certains de nos confrères avaient déjà pris leurs distances avec le personnage. "Tu t'es fait avoir comme on s'est fait avoir il y a quelques années", nous dira un confrère habitué des récits enjolivés et très souvent sans témoins de cet homme se présentant à chaque fois sous les traits du bon samaritain.
C'est la multiplication de ses faits de gloire qui avait donc fini par éveiller les soupçons (voir la longue liste de ses exploits dans Le Quotidien du jour). La vraie-fausse attaque d'une meute de chiens près du marché forain du Port n'était pas le dernier exploit en date, avant que Michel Eckert ne soit de nouveau au coeur d'une agression dont il sort encore une fois brillamment vainqueur. Au mois d'août 2020, nous avions reçu à notre rédaction un mail d'une personne se présentant comme un ami de Michel Eckert. Là encore en homme providentiel, ce dernier venait d'éteindre l'incendie de deux voitures sur l'aire de co-voiturages des Colimaçons. Une info reprise par certains confrères. L'histoire se répète, décidément.
Selon ses dires, la scène se serait déroulée quelques minutes plus tôt, vers midi, à proximité d'un snack-bar situé sur l'avenue Rico Carpaye, très fréquenté à l'heure du repas. Pourtant, personne ne semble avoir vu l'agression qui va cependant très vite mettre sur le qui-vive toutes les unités de police de la circonscription du Port et même obliger la venue de renforts de Saint-Denis.
En effet, la victime décrit des circonstances de l'attaque au couteau particulièrement inquiétantes dans ce contexte d'attentats sur l'ensemble du territoire national.
Dans son dos, son agresseur aurait progressé vers lui et serait passé à l'action en criant "Allah Akbar". C'est d'ailleurs selon lui ce cri qui lui aurait permis de se protéger et de désarmer son vis-à-vis. Un acte facilité par son passé d'ancien commando de marine, toujours selon ses dires.
L'homme agressé aurait alors récupéré l'arme blanche tombée au sol et s'est dirigé vers le commissariat situé quelques kilomètres plus loin, avenue de la Commune de Paris.
Le sauveteur miraculeux d'une femme et de ses enfants
Nous avions échangé avec cette victime il y a 3 ans au Port. A l'époque déjà, cet homme avait narré le sauvetage héroïque dont il venait, disait-il, d'être l'auteur. En ce jour de marché forain à deux pas du Parc boisé - non loin d'ailleurs de l'agression de l'avenue Rico Carpaye - Michel Eckert, éducateur canin aguerri, raconte-t-il, explique avoir sauvé une femme et ses enfants encerclés par une meute de chiens.
Le héros ajoutait-là un énième exploit à son palmarès. Sauf que certains de nos confrères avaient déjà pris leurs distances avec le personnage. "Tu t'es fait avoir comme on s'est fait avoir il y a quelques années", nous dira un confrère habitué des récits enjolivés et très souvent sans témoins de cet homme se présentant à chaque fois sous les traits du bon samaritain.
C'est la multiplication de ses faits de gloire qui avait donc fini par éveiller les soupçons (voir la longue liste de ses exploits dans Le Quotidien du jour). La vraie-fausse attaque d'une meute de chiens près du marché forain du Port n'était pas le dernier exploit en date, avant que Michel Eckert ne soit de nouveau au coeur d'une agression dont il sort encore une fois brillamment vainqueur. Au mois d'août 2020, nous avions reçu à notre rédaction un mail d'une personne se présentant comme un ami de Michel Eckert. Là encore en homme providentiel, ce dernier venait d'éteindre l'incendie de deux voitures sur l'aire de co-voiturages des Colimaçons. Une info reprise par certains confrères. L'histoire se répète, décidément.
Pourtant, son profil avait de quoi rassurer. Agent du Territoire de la côte Ouest déjà à l'époque, renseignements pris, il oeuvre toujours dans ce service social dédié au plan intercommunal de lutte contre l’habitat indigne (PILHI) porté par l’Etat, le TCO et ses 5 communes.
L'enquête placée sous l'autorité du procureur de la République devra déterminer si cette agression a eu lieu ou s'il s'agit d'une énième affabulation.
2017 : Le Port : Une meute de chiens errants agresse une mère et ses enfants
L'enquête placée sous l'autorité du procureur de la République devra déterminer si cette agression a eu lieu ou s'il s'agit d'une énième affabulation.