Comble de l’histoire, le mis en cause résidait à proximité immédiate du lieu des faits et, alors qu’il commettait son crime, sa compagne enceinte et leur enfant l’attendaient au domicile conjugal. Interpellé, il avait reconnu sans pour autant être en mesure de justifier son comportement. Plus tard, il avait déclaré que la victime « était d’accord » et lui avoir fait croire à la présence d’une arme blanche « pour lui faire peur ».
À la barre, Jean-Eddy a présenté ses excuses à la victime, reconnaissant ainsi les faits. Sans avocat, il a justifié sa demande par une volonté de travailler afin de commencer à indemniser la jeune femme et le souhait de retrouver ses enfants. L’accusé n’a cependant produit aucune garantie de représentation en justice ni preuve d’un éventuel contrat à l’appui de sa demande. Des éléments que n’a pas manqué de relever Emmanuelle Barre, avocate générale, évoquant en sus le risque de pression sur la victime et de réitération des faits.
Les magistrats de l’instruction ont mis leur décision en délibéré au 6 décembre prochain.
*Prénom d’emprunt