
Le 28 décembre 2018, Elise* poussait la porte du commissariat du Port pour porter plainte contre l'homme qui l'avait violée la veille en pleine rue. Vers 21 heures, alors qu'elle se rendait à son cours de boxe, la jeune femme avait été interceptée par un cycliste qui arrivait en sens inverse. Ce dernier avait simulé la présence d'un couteau pour la contraindre à le suivre sur le parcours de santé, au niveau de la Clinique des Tamarins. Là, il lui aurait imposé une relation sexuelle complète.
Comble de l'histoire, le mis en cause résidait à proximité immédiate du lieu des faits et, alors qu'il commettait son crime, sa compagne et leur enfant l'attendaient au domicile conjugal. Interpellé, il avait reconnu sans pour autant être en mesure de justifier son comportement. Plus tard, il aurait déclaré que la victime "était d'accord" et lui avait fait croire à la présence d'une arme blanche "pour lui faire peur". Des déclarations jugées "évolutives" et "contradictoires" par l'avocate générale en charge de se prononcer sur la prolongation de sa détention.
"Aucune empathie"
Renvoyé devant la cour d'assises, l'accusé sera finalement jugé par cinq magistrats professionnels devant la cour criminelle en mai prochain. Il encourt 15 ans de réclusion criminelle.
En attendant, s'est posée ce mardi la question de la prolongation de sa détention provisoire devant la chambre de l'instruction. Le parquet général s'est fermement opposé à sa libération afin d'éviter toute tentative de pression sur la victime présumée, le mis en cause ayant déjà été condamné pour atteinte aux biens et étant diagnostiqué par les experts comme accro aux stupéfiants. "Il n'a aucune empathie pour la victime et ne se remet nullement en question", a fustigé Emmanuelle Barre dans ses réquisitions.
Après en avoir délibéré, les magistrats de l'instruction ont suivi cet avis. L'accusé reste en détention en attendant son procès.
Comble de l'histoire, le mis en cause résidait à proximité immédiate du lieu des faits et, alors qu'il commettait son crime, sa compagne et leur enfant l'attendaient au domicile conjugal. Interpellé, il avait reconnu sans pour autant être en mesure de justifier son comportement. Plus tard, il aurait déclaré que la victime "était d'accord" et lui avait fait croire à la présence d'une arme blanche "pour lui faire peur". Des déclarations jugées "évolutives" et "contradictoires" par l'avocate générale en charge de se prononcer sur la prolongation de sa détention.
"Aucune empathie"
Renvoyé devant la cour d'assises, l'accusé sera finalement jugé par cinq magistrats professionnels devant la cour criminelle en mai prochain. Il encourt 15 ans de réclusion criminelle.
En attendant, s'est posée ce mardi la question de la prolongation de sa détention provisoire devant la chambre de l'instruction. Le parquet général s'est fermement opposé à sa libération afin d'éviter toute tentative de pression sur la victime présumée, le mis en cause ayant déjà été condamné pour atteinte aux biens et étant diagnostiqué par les experts comme accro aux stupéfiants. "Il n'a aucune empathie pour la victime et ne se remet nullement en question", a fustigé Emmanuelle Barre dans ses réquisitions.
Après en avoir délibéré, les magistrats de l'instruction ont suivi cet avis. L'accusé reste en détention en attendant son procès.