
C'était un cambriolage stupide et banal que trois dalons avaient envisagé de commettre ce 26 septembre 2020 dans un quartier du Port. Chacun avait son rôle au sein du trio. L'un des voleurs était l'ami de la future victime. Il était censé jouer de cette amitié pour attirer le malheureux dans un square pendant que les deux autres passeraient à l'acte. Mais pour une raison qui sera certainement évoquée lors de leur procès devant la cour d'assises de La Réunion, les choses ne s'étaient pas déroulées comme prévu.
Pendant que deux des mis en cause cambriolaient des objets sans intérêt au domicile de la victime, le troisième l'avait passée à tabac et laissée pour morte. À l'arrivée des secours, le pronostic du malheureux était très engagé. Il s'en était sorti polytraumatisé et se trouve aujourd'hui infirme dans une chaise roulante.
Sé bastien M., Achraf D. et Jean-Philippe L. avaient rapidement été interpellés et mis en examen pour vol avec violences ayant entrainé une infirmité permanente. Ce mardi, ce dernier faisait appel de sa prolongation de détention devant les magistrats de l'instruction. Cette affaire qui aurait pu être jugée devant le tribunal correctionnel est devenue criminelle du fait de l'état de santé dégradé de la victime, frappée quasi à mort à coups de pieds et de poing puis, avec une longue barre de fer.
Au soutien des intérêts de son client, Me Guillaume Motos a fait valoir la fin de l'instruction du dossier et la prochaine comparution du mis en cause au casier judiciaire vierge devant un jury populaire. "Les rôles de chacun sont désormais connus", a plaidé la robe noire.
Des arguments immédiatement démontés par la procureure générale. Fabienne Atzori a indiqué que Sébastien M., un majeur protégé, avait été placé sous contrôle judiciaire mais s'était enfui. "La victime a préféré déménager en métropole, mais ce n'est pas un critère qui pourrait me convaincre car il est très possible de faire pression par téléphone", a poursuivi la représentante de la société, invitant les juges à laisser Jean-Philippe L. derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Domenjod.
Des réquisitions suivies par la chambre de l'instruction. Jean-Philippe L., 22 ans, reste jusqu'à nouvel ordre derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Domenjod en attendant son procès.
Pendant que deux des mis en cause cambriolaient des objets sans intérêt au domicile de la victime, le troisième l'avait passée à tabac et laissée pour morte. À l'arrivée des secours, le pronostic du malheureux était très engagé. Il s'en était sorti polytraumatisé et se trouve aujourd'hui infirme dans une chaise roulante.
Sé bastien M., Achraf D. et Jean-Philippe L. avaient rapidement été interpellés et mis en examen pour vol avec violences ayant entrainé une infirmité permanente. Ce mardi, ce dernier faisait appel de sa prolongation de détention devant les magistrats de l'instruction. Cette affaire qui aurait pu être jugée devant le tribunal correctionnel est devenue criminelle du fait de l'état de santé dégradé de la victime, frappée quasi à mort à coups de pieds et de poing puis, avec une longue barre de fer.
Au soutien des intérêts de son client, Me Guillaume Motos a fait valoir la fin de l'instruction du dossier et la prochaine comparution du mis en cause au casier judiciaire vierge devant un jury populaire. "Les rôles de chacun sont désormais connus", a plaidé la robe noire.
Des arguments immédiatement démontés par la procureure générale. Fabienne Atzori a indiqué que Sébastien M., un majeur protégé, avait été placé sous contrôle judiciaire mais s'était enfui. "La victime a préféré déménager en métropole, mais ce n'est pas un critère qui pourrait me convaincre car il est très possible de faire pression par téléphone", a poursuivi la représentante de la société, invitant les juges à laisser Jean-Philippe L. derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Domenjod.
Des réquisitions suivies par la chambre de l'instruction. Jean-Philippe L., 22 ans, reste jusqu'à nouvel ordre derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Domenjod en attendant son procès.