
La SOMIP est installée depuis 18 ans au Port Est, soit depuis la mise en service des monstres d'acier sur les quais du nouveau port.
Le dernier appel d'offres concernant la maintenance des portiques a porté le choix de la Chambre de Commerce et d'Industrie complétée par un cabinet conseil vers une autre société installée depuis trois ans à la Réunion, la société ENDEL. Un choix qui s'est fait "sans doute par rapport à une question de coûts", nous livre un employé de la SOMIP, sachant que le marché est soumis à concurrence tous les quatre ans.
Son emploi comme celui des 11 autres professionnels de la SOMIP est menacé. "Le patron d'ENDEL nous dit qu'il était prêt à nous reprendre mais sans l'ancienneté qui va avec. Nous avons suivi des formations, nous avons une expérience de 18 ans pour certains, une compétence précise pour intervenir sur ces machines. Pour nous, ENDEL veut nous reprendre à moindre coût. C'était comme si on reprenait de zéro, sans l'acquis de l'ancienneté", s'inquiète-t-il.
Des emplois venant de l'exterieur?
Absolument inacceptable selon l'intéressé. Cette décision couperet est tombée mardi dernier, lors d'une réunion avec leur direction. Le code du travail (article 1224-1) qui protégeait pourtant les acquis de l'ancienneté dans le cadre du transfert de personnels vers une nouvelle société est "comme par hasard défavorable à notre sort depuis l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi, tout récemment", la fâcheuse coïncidence n'étonnant pas notre employé.
Depuis hier mercredi, le personnel est donc en grève. Et c'est sans compter la pression de la nouvelle société qui aurait affirmé disposer de 500 personnes compétentes en matière de maintenance de portiques. "Normal, dit l'employé gréviste, ENDEL fait partie du groupe GDF Suez. Les emplois en question viendraient donc de l'extérieur".
Aucune réunion avec la Chambre de commerce ni avec les deux directions n'est pour l'instant programmée. Sans maintenance de ces quatre portiques, c'est l'activité d'acconage et donc d'irrigation de la vie économique de l'île qui est menacée.
*La société SOMIP à été créée par un regroupement d’acconiers : SOMACOM / SAMR / SGM et CCIR qui s’est retirée en 2000 de la société.
Le dernier appel d'offres concernant la maintenance des portiques a porté le choix de la Chambre de Commerce et d'Industrie complétée par un cabinet conseil vers une autre société installée depuis trois ans à la Réunion, la société ENDEL. Un choix qui s'est fait "sans doute par rapport à une question de coûts", nous livre un employé de la SOMIP, sachant que le marché est soumis à concurrence tous les quatre ans.
Son emploi comme celui des 11 autres professionnels de la SOMIP est menacé. "Le patron d'ENDEL nous dit qu'il était prêt à nous reprendre mais sans l'ancienneté qui va avec. Nous avons suivi des formations, nous avons une expérience de 18 ans pour certains, une compétence précise pour intervenir sur ces machines. Pour nous, ENDEL veut nous reprendre à moindre coût. C'était comme si on reprenait de zéro, sans l'acquis de l'ancienneté", s'inquiète-t-il.
Des emplois venant de l'exterieur?
Absolument inacceptable selon l'intéressé. Cette décision couperet est tombée mardi dernier, lors d'une réunion avec leur direction. Le code du travail (article 1224-1) qui protégeait pourtant les acquis de l'ancienneté dans le cadre du transfert de personnels vers une nouvelle société est "comme par hasard défavorable à notre sort depuis l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi, tout récemment", la fâcheuse coïncidence n'étonnant pas notre employé.
Depuis hier mercredi, le personnel est donc en grève. Et c'est sans compter la pression de la nouvelle société qui aurait affirmé disposer de 500 personnes compétentes en matière de maintenance de portiques. "Normal, dit l'employé gréviste, ENDEL fait partie du groupe GDF Suez. Les emplois en question viendraient donc de l'extérieur".
Aucune réunion avec la Chambre de commerce ni avec les deux directions n'est pour l'instant programmée. Sans maintenance de ces quatre portiques, c'est l'activité d'acconage et donc d'irrigation de la vie économique de l'île qui est menacée.
*La société SOMIP à été créée par un regroupement d’acconiers : SOMACOM / SAMR / SGM et CCIR qui s’est retirée en 2000 de la société.
