
Il y a 24 heures nous faisions part sur notre blog des travaux en cours depuis plusieurs semaines sur la route forestière n° 44 dite "Piste du Piton de l'eau" : cinq kilomètres de piste carrossable qui mène à un portail et un parking. La piste dessert l'accès au Piton de l'Eau, cinq autres kilomètres plus bas, et se prolonge au delà pour desservir les concessions des cinq éleveurs qui y pratiquent l'élevage extensif de bovins.
Nous faisions remarquer qu'en absence d'affichage sur le terrain, le site de publication des actes administratifs du Parc National laissait supposer qu'il s'agissait de "simples" travaux de confortement de cette piste.
Ce 26 janvier les usagers peuvent constater le fait accompli : la piste a été privatisée et son bétonnage, en plein cœur du parc National, est imminent.
En septembre 2008, une mission du ministère de l'Ecologie avait conclu à de graves problèmes de gouvernance au sein du parc. On aurait pu espérer que le départ du directeur du parc eût été l'occasion de mettre fin aux dérives ; on constate qu'il n'en est rien, bien au contraire :
* L'accès aux familles d'un site touristique majeur
Au mois de décembre 2010, la presse locale a rapporté qu'une convention ("la nature en partage") signée entre le Parc national de La Réunion, représenté par son président, Daniel Gonthier et la GMF avait pour but d'entreprendre toute une série des travaux de construction soi-disant pour rendre les sites accessibles aux handicapés. Aujourd'hui ce sont deux randonnées faciles qui sont ainsi fermées aux familles : l'accès au Piton de l'eau et la randonnée du Pas des Sables via l'oratoire Ste-Thérèse.
* Un bétonnage dans le cœur naturel du parc
655.000 euros d'argent public pour une piste qui était pleinement carrossable, et à l'usage exclusif de cinq éleveurs qui, par ailleurs, disposent déjà de pâturages à la Plaine des Cafres.
* Des questions sur un développement non compatible dans le cœur cultivé
Au delà du bétonnage de la piste en plein zonage du cœur naturel du parc, Il est prévu a terme la construction dans le cœur cultivé du Piton de l'Eau de bâtiments agricoles au prétexte d'abriter le bétail. Quel intérêt de bétonner cinq kilomètres de piste et de faire croire qu'il s'agit uniquement de conforter le passage des seuls éleveurs ?
Avec des étables et une piste bétonnée il suffit d'installer des silos à aliments que les camions pourront ravitailler sans cesse. Il est donc légitime de faire remarquer le risque probable du passage d'un élevage de type extensif à un élevage intensif lorsque ces bâtiments seront reconvertis pour l'engraissement du bétail avec en particulier le problème des lisiers à gérer.
Association Citoyenne de Saint Pierre
http://citoyennedestpierre.viabloga.com
Nous faisions remarquer qu'en absence d'affichage sur le terrain, le site de publication des actes administratifs du Parc National laissait supposer qu'il s'agissait de "simples" travaux de confortement de cette piste.
Ce 26 janvier les usagers peuvent constater le fait accompli : la piste a été privatisée et son bétonnage, en plein cœur du parc National, est imminent.
En septembre 2008, une mission du ministère de l'Ecologie avait conclu à de graves problèmes de gouvernance au sein du parc. On aurait pu espérer que le départ du directeur du parc eût été l'occasion de mettre fin aux dérives ; on constate qu'il n'en est rien, bien au contraire :
* L'accès aux familles d'un site touristique majeur
Au mois de décembre 2010, la presse locale a rapporté qu'une convention ("la nature en partage") signée entre le Parc national de La Réunion, représenté par son président, Daniel Gonthier et la GMF avait pour but d'entreprendre toute une série des travaux de construction soi-disant pour rendre les sites accessibles aux handicapés. Aujourd'hui ce sont deux randonnées faciles qui sont ainsi fermées aux familles : l'accès au Piton de l'eau et la randonnée du Pas des Sables via l'oratoire Ste-Thérèse.
* Un bétonnage dans le cœur naturel du parc
655.000 euros d'argent public pour une piste qui était pleinement carrossable, et à l'usage exclusif de cinq éleveurs qui, par ailleurs, disposent déjà de pâturages à la Plaine des Cafres.
* Des questions sur un développement non compatible dans le cœur cultivé
Au delà du bétonnage de la piste en plein zonage du cœur naturel du parc, Il est prévu a terme la construction dans le cœur cultivé du Piton de l'Eau de bâtiments agricoles au prétexte d'abriter le bétail. Quel intérêt de bétonner cinq kilomètres de piste et de faire croire qu'il s'agit uniquement de conforter le passage des seuls éleveurs ?
Avec des étables et une piste bétonnée il suffit d'installer des silos à aliments que les camions pourront ravitailler sans cesse. Il est donc légitime de faire remarquer le risque probable du passage d'un élevage de type extensif à un élevage intensif lorsque ces bâtiments seront reconvertis pour l'engraissement du bétail avec en particulier le problème des lisiers à gérer.
Association Citoyenne de Saint Pierre
http://citoyennedestpierre.viabloga.com