C’est le gouverneur de l’époque, Guillaume Léonard de Bellecombe, à l’origine de la grande expédition au volcan de 1768, qui donne son nom au site.
Pourtant, il n’est lui-même jamais descendu dans l’enclos. C’est un esclave du nom de Jacob, faisant partie de l’expédition, qui franchira le pas. Il descendra la falaise escarpée à travers le même chemin utilisé aujourd’hui par les randonneurs.
C’est en apprenant cette partie de l’histoire de La Réunion que Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose, a l’idée de renommer le site « Pas de Bellecombe-Jacob ». Un cône volcanique de l’éruption de septembre 2016 avait déjà baptisé Jacob en hommage à l’esclave.
Cette décision doit encore être votée samedi prochain au conseil municipal. Une grande partie de l’enclos se trouve sur le territoire de Sainte-Rose, et notamment le Pas de Bellecombe. La commune y est donc libre de modifier le nom d’un lieu-dit.