Dire que Stéphane Richard prend mal la décision de la Cour d’appel de Paris est un doux euphémisme. Mercredi, il a été condamné en deuxième instance à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende. La justice l’a reconnu coupable de complicité de détournement de fonds publics lors de la procédure d’arbitrage qui avait permis à Bernard Tapie d’obtenir 403 millions d’euros en 2008.
Une décision judiciaire qui passe mal auprès du PDG d’Orange, qui avait été relaxé en première instance. "Il y a de l’incompréhension, de la colère, un sentiment d’injustice", commente-t-il au micro de France Inter. Il a déposé sa démission qui prendra effet le 31 janvier prochain.
Une décision judiciaire qui passe mal auprès du PDG d’Orange, qui avait été relaxé en première instance. "Il y a de l’incompréhension, de la colère, un sentiment d’injustice", commente-t-il au micro de France Inter. Il a déposé sa démission qui prendra effet le 31 janvier prochain.
.@srichard : "Si fraude il y a eu dans l'arbitrage, j'y suis totalement étranger" #le79Inter pic.twitter.com/CuuNdGFZT6
— France Inter (@franceinter) November 25, 2021
Stéphane Richard est ensuite allé plus loin en estimant que la justice était plus dure avec les premiers de cordée. "Quand il y a un problème, une affaire, parce qu'on est haut fonctionnaire, les sanctions prononcées par la justice sont toujours plus fortes, plus sévères quand on est responsable ou haut fonctionnaire que lorsqu'on ne l'est pas", assure-t-il
"Je ne comprends pas ce raisonnement par lequel on aura beaucoup plus d'indulgence avec quelqu'un qui n'a pas de responsabilité, voire un petit délinquant, un trafiquant ou un voleur, qui n'a pas trahi la confiance du public, que quelqu'un qui a pris des responsabilités, qui a pris des risques", ajoute-t-il.
"Je ne comprends pas ce raisonnement par lequel on aura beaucoup plus d'indulgence avec quelqu'un qui n'a pas de responsabilité, voire un petit délinquant, un trafiquant ou un voleur, qui n'a pas trahi la confiance du public, que quelqu'un qui a pris des responsabilités, qui a pris des risques", ajoute-t-il.