
Le Parti communiste réunionnais a décidé de se mobiliser via une pétition pour demander la sauvegarde du Fonds européens destinés aux plus démunis. Un fonds qui permet à plus de 30.000 familles réunionnaises de bénéficier de colis alimentaires. Ce fonds (FEAD) est venu remplacer le PEAD (Programme européen d'aide aux plus démunis) créé en 1986 sous l'impulsion des Restos du Coeur.
En France, plus de 13 millions de personnes bénéficient du FEAD. "Un programme mis en danger dans le cadre de la politique de rigueur voulu par les États membres", explique Yvan Dejean du PCR. Autre problème, le FEAD a élargi ses missions. Ce n'est plus seulement l'aide alimentaire qui est concernée puisqu'il répond désormais aux problèmes de privation matérielle, de pauvreté infantile et vient en aide aux SDF. "Il sert à la lutte contre toutes les exclusions sociales mais l'aide accordée à l'alimentaire a été divisée par quatre", ajoute-t-il.
Dès demain, les représentants des Etats membres vont se pencher sur le budget européen de 2014-2020. L'enveloppe attendue par le FEAD est d'un montant de 2,5 milliards d'euros. "Il faudrait 4,5 milliards d'euros", précise Yvan Dejean. Le montant alloué pour le fonds est insuffisant aux yeux des associations caritatives, une situation d'autant plus ubuesque que l'UE ambitionne de réduire la pauvreté de 25% au cours des prochaines années. "Qu'est ce que 4,5 milliards d'euros comparait au 1.600 milliards d'euros versés par l'UE aux banques ?", s'interroge-t-il. Une situation inquiétante pour les associations et familles réunionnaises qui bénéficient de ce fonds. "A la Réunion, c'est 52% de la population qui est en situation de pauvreté. 90.000 personnes bénéficient de l'aide alimentaire. Aujourd'hui on lutte pour atteindre et revenir au même montant d'aide alimentaire que lors de l'ancien programme. C'est un combat juste pour les Réunionnais", ajoute Yvan Dejean.
Le moyen retenu par le PCR est une pétition pour faire entendre la voix des Réunionnais. "Les signatures recueillies seront adressées aux autorités européennes par l'intermédiaire du député européen Younouss Omarjee, qui a été nommé rapporteur de cette question au Parlement européen", conclut de son côté Faïza Ibrahim du PCR.
En France, plus de 13 millions de personnes bénéficient du FEAD. "Un programme mis en danger dans le cadre de la politique de rigueur voulu par les États membres", explique Yvan Dejean du PCR. Autre problème, le FEAD a élargi ses missions. Ce n'est plus seulement l'aide alimentaire qui est concernée puisqu'il répond désormais aux problèmes de privation matérielle, de pauvreté infantile et vient en aide aux SDF. "Il sert à la lutte contre toutes les exclusions sociales mais l'aide accordée à l'alimentaire a été divisée par quatre", ajoute-t-il.
Dès demain, les représentants des Etats membres vont se pencher sur le budget européen de 2014-2020. L'enveloppe attendue par le FEAD est d'un montant de 2,5 milliards d'euros. "Il faudrait 4,5 milliards d'euros", précise Yvan Dejean. Le montant alloué pour le fonds est insuffisant aux yeux des associations caritatives, une situation d'autant plus ubuesque que l'UE ambitionne de réduire la pauvreté de 25% au cours des prochaines années. "Qu'est ce que 4,5 milliards d'euros comparait au 1.600 milliards d'euros versés par l'UE aux banques ?", s'interroge-t-il. Une situation inquiétante pour les associations et familles réunionnaises qui bénéficient de ce fonds. "A la Réunion, c'est 52% de la population qui est en situation de pauvreté. 90.000 personnes bénéficient de l'aide alimentaire. Aujourd'hui on lutte pour atteindre et revenir au même montant d'aide alimentaire que lors de l'ancien programme. C'est un combat juste pour les Réunionnais", ajoute Yvan Dejean.
Le moyen retenu par le PCR est une pétition pour faire entendre la voix des Réunionnais. "Les signatures recueillies seront adressées aux autorités européennes par l'intermédiaire du député européen Younouss Omarjee, qui a été nommé rapporteur de cette question au Parlement européen", conclut de son côté Faïza Ibrahim du PCR.