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Le Nouvel An tamoul sur un air de Dipavali à Saint-André

Le défilé d'une centaine de tambouriers, spectacles de danses, expositions diverses, village indien, une “méla” qui ne dit pas son nom... La troisième édition des festivités marquant le Nouvel an tamoul commence à ressembler de plus en plus au Dipavali. Des couleurs et de la lumière en perspective...

Ecrit par Jismy Ramoudou – le vendredi 16 avril 2010 à 07H00

Les fêtes culturelles tamoules ressemblent aux lampes aux flammes multiples, il suffit d’une étincelle pour que toutes les mèches plongées dans l’huile, s’allument une à une. En trois ans, les associations “marlbar” de la ville et la municipalité sont parvenues à faire des festivités du Nouvel an du calendrier indien, un rendez-vous festif et culturel.

Hier, Emmanuel Ranganayaguy, président de l’Association Maryen Péroumal, et Michèle Caniguy, troisième adjointe au maire de Saint-André, ont présenté à la presse le programme des festivités. Deux jours riches en événements divers et variés, l’accent a été mis sur le culturel.

“Les festivités pour le Nouvel an tournent autour de trois axes. Le premier sera le grand défilé de tambours qui aura lieu le dimanche après-midi. Le second sera le village indien qui regroupera 35 ateliers : fabrication de tambours et instruments de musique, démonstration de yoga, atelier de cuisine, tressage de feuilles de coco, découverte du henné…”, a détaillé Emmanuel Ranganayaguy.

“L’aspect commercial de la manifestation est également importante avec une dizaine de commerçants et d’exposants. Le troisième axe, celui du spectacle proprement dit, est également très dense et très varié”, a poursuivi le président de l’Association Maryen Péroumal.

“Nous avons aussi mis l’accent sur l’indianité réunionnaise. Nous voulons montrer la conception et la manière des Réunionnais d’origine tamoule de vivre leur culte, également à travers des pratiques le plus souvent qui ont évolué parfois différemment par rapport à celles vécues en Inde”, a expliqué Michèle Caniguy, adjointe au maire de Saint-André.

“C’est une façon aussi de démystifier un culte et une culture, de montrer que ces rites et coutumes n’ont rien à voir avec la sorcellerie. Ces rumeurs ont été longtemps entretenues, comme par exemple la peur du marlbar”.

“Les Réunionnais d’origine tamoule, n’aspirent qu’à une chose, partager avec tous leurs frères et sœurs de La Réunion, ces traditions et couleurs de l’Inde, et toute la lumière et la vérité que celles-ci apportent à chaque être humain”, a dit Michèle Caniguy.

 

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