

Trois ancres et trois canons prennent leur quartier
C'est à l'initiative d'Eric Venner de Bernardy de Sigoyer que la Commission régionale d'Archéologie de la Réunion avait créé un "Jardin archéologique" il y a maintenant plus d'une décennie dans l'Ouest. A l'époque, l'emplacement du site, prisé et dédié à la formation de futurs plongeurs archéologues, avait été défini par Guy Gazzo, un des précurseur en archéologie à la Réunion. A cette époque, les moyens employés pour mettre en place les chaînes, le traquet d'amarrage et les autres ancres ne manquaient pas d'originalité. Jean-Marc Munoz, Jean-Pierre Bellanger et Eric Venner de Bernardy de Sigoyer en avaient fait l'expérience à l'aide d'un radeau flottant et de plongeurs.
Distant de plus ou moins 5 à 10 mètres au fond de l'eau, ces sept objets allaient permettre des formations en archéologie sous-marine . Douze années plus tard, six nouveaux vestiges ont fait leur apparition aux abord du banc de sable présent face au site des Roches Noires. Des objets offerts par les municipalités de Saint-Paul et Saint-Pierre, la CCIR et la DRR, trois canons dont un de 2,2 tonnes et trois ancres, et immergés par les hommes des Forces armées de la zone Sud de l'océan Indien il y a une semaine.

"S'approprier pleinement son patrimoine historique maritime"
Le ministère de la défense ayant donné son approbation, la mise en place de ce patrimoine a pu être réalisée à partir de deux embarcations de la batellerie de la base navale du port de la rivière des Galets et le travail d'immersion de quatre plongeurs, trois manœuvriers et deux mécaniciens.
"Les Faszoi ont tenu à s'associer à l'initiative de la Confrérie des gens de la mer car le travail de mémoire collective est un élément important du lien unissant les armées et la nation", précise un document commun des Faszoi et de la Confrérie des gens de la mer. "Il parait dès lors important de permettre au public réunionnais de s'approprier pleinement son patrimoine historique maritime", poursuivent les deux entités.
Répartis selon un plan précis et dans des conditions de sécurité poussées, ces nouveaux objets ont pu être installés avec le concours de la Drac, de la Diren, du Parc Marin, du Cressm "Île de la Réunion" et de Run Sport Association. Les objectifs majeurs étant de former les futurs plongeurs-archéologues à travers la "triangulation", l'utilisation "d'outils de base" et de croquis relatifs à la restitution de données collectées. Une démarche qui n'aurait jamais vu le jour sans le concours de la Confrérie des gens de la mer dont l'objet est le recensement, l'étude et la préservation du patrimoine en lien avec l'histoire maritime de la Réunion et de la zone Sud de l'océan Indien. Alors, à vos masques et tubas...
Le ministère de la défense ayant donné son approbation, la mise en place de ce patrimoine a pu être réalisée à partir de deux embarcations de la batellerie de la base navale du port de la rivière des Galets et le travail d'immersion de quatre plongeurs, trois manœuvriers et deux mécaniciens.
"Les Faszoi ont tenu à s'associer à l'initiative de la Confrérie des gens de la mer car le travail de mémoire collective est un élément important du lien unissant les armées et la nation", précise un document commun des Faszoi et de la Confrérie des gens de la mer. "Il parait dès lors important de permettre au public réunionnais de s'approprier pleinement son patrimoine historique maritime", poursuivent les deux entités.
Répartis selon un plan précis et dans des conditions de sécurité poussées, ces nouveaux objets ont pu être installés avec le concours de la Drac, de la Diren, du Parc Marin, du Cressm "Île de la Réunion" et de Run Sport Association. Les objectifs majeurs étant de former les futurs plongeurs-archéologues à travers la "triangulation", l'utilisation "d'outils de base" et de croquis relatifs à la restitution de données collectées. Une démarche qui n'aurait jamais vu le jour sans le concours de la Confrérie des gens de la mer dont l'objet est le recensement, l'étude et la préservation du patrimoine en lien avec l'histoire maritime de la Réunion et de la zone Sud de l'océan Indien. Alors, à vos masques et tubas...

Le Jardin archéologique de St-Gilles est situé à 220 mètres de la plage des Roches-Noires