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Le Fort des Portugais à Nosy-Bé : sur le tracé de l’explorateur Vasco de Gama en 1497-1498. Après le Cap des Tempêtes (Bonne Espérance), le Canal du Mozambique..

Le Fort des Portugais à Nosy-Bé : sur le tracé de l'explorateur Vasco de Gama en 1497-1498. Après le Cap des Tempêtes (Bonne Espérance), le Canal du Mozambique..

Ecrit par Tamim KARIMBHAY – le lundi 04 mai 2015 à 06H42

De la découverte de l’île aux premiers écrits laissés par les marins. (1635-1836) . Une halte sur le tracé de Vasco de Gama… un fort des Portugais ?

Lors d’un tour de l’île de Nosy-Bé que j’avais réalisé en bateau rapide en juillet 2005, le capitaine m’a montré un fort peu connu même des Malgaches, juste à proximité de Hell-Ville, appelé « Le fort des Portugais ». Ce fort doit dater du XVIème siècle à mon sens. Il ne faut pas oublier que depuis la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb le 12 octobre 1492, le voyage vers l’Inde de Vasco de Gama en 1502, et le tour du monde presque inachevé de Ferdinand de Magellan en 1521, deux puissances européennes se sont partagé le monde : L’Espagne du « Siècle d’Or » des Rois catholiques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, puis de Charles Quint et de Philippe II, et le Portugal, depuis Henri le navigateur et ses héritiers. Le pape Alexandre VI avait même cautionné les conquêtes de ces deux puissances impériales coloniales naissantes, par le Traité de Tordesillas en 1494, et concrétisée en 1528. Ce traité partageait le monde en deux. La rencontre entre les peuples du Vieux et des Nouveaux Mondes va don-ner lieu ensuite à la première mondialisation et au premier choc culturel et cultuel, dès le XVIème siècle.

En ce qui concerne l’océan Indien, il tombait dans la partie portugaise. Ce sont majoritairement les navires portugais qui sillonnaient cette région, en tout cas, au XVIème siècle. Au XVIIème siècle par contre, l’Empire portugais, qui couvrait théoriquement tout l’océan Indien, à vouloir trop s’étendre, se laissera grignoter par d’autres puissances coloniales, les Pays-Bas, l’Angleterre et la France.

A mon sens, deux hypothèses sont possibles pour expliquer la présence de ce fort des Portugais dont les ruines sont encore visibles sur Nosy-Bé :

1) Des corsaires ou des pirates portugais se sont réfugiés sur l’île de Nosy-Bé mais ils n’ont laissé aucune trace écrite. L’histoire l’a, peut-être, ignoré même si tout cela reste hypothétique de ma part.

2) Des galions portugais officiels prenaient cette route maritime du canal du Mozambique, longeant dans ce cas l’ouest de Madagascar, pour rejoindre leurs comptoirs en Inde, en utilisant les vents de mousson d’été, à partir du Nord de Madagascar. Ils évitaient à mon sens, et logiquement, les vents des Alizés et la navigation dangereuse sur la côte est de Madagascar qui était rendue très aléatoire, du fait d’une forte houle de cyclones, de tempêtes, et de manque d’abris sûrs. Le fort des Portugais sur Nosy-Bé, en plein Nord du canal du Mozambique, leur permettait de faire une halte, peut-être sur la route tracée par Vasco de Gama en 1497-1498 et en 1502. Cela reste ma deuxième hypothèse. En effet, si on prend en compte la carte montrant le partage du monde entre le Portugal et les Espagnols, une distribution voulue par le pape Alexandre VI, et concrétisée par le traité de Tordesillas en 1494, on se rend compte que la route maritime suivie par les navires de commerce (caravelles et galions) portugais était la suivante : Les navires quittaient le Portugal (port de Lisbonne), passaient par les îles Cana-ries, puis longeaient la cote ouest de l’Afrique, en y faisant escale au Cap-Vert, au Côte de l’Or, dans le comptoir de l’Angola, puis doublaient le Cap de Bonne Espérance, rentraient dans le canal du Mozambique, arrivaient au comptoir du Mozambique, passaient entre les Comores et Madagascar, pour enfin mettre le cap vers les Indes orientales, où le Portugal avait des comptoirs notamment Goa, Calicut, Malacca, Macao, Philippines et les îles Moluques. Donc, sur cette route maritime portugaise tracée depuis le début du XVIème siècle, les navires faisaient escale à Nosy-Bé. Les Portugais allaient chercher des es-claves et de l’ivoire en Afrique, des épices et de la soie aux Indes Orientales. D’où la présence du fort des Portugais isolé, peu connu, des Nosybéens eux-mêmes. Sinon comment expliquer la présence de ce fort toujours existant et que j’ai eu l’occasion de voir en 2005 ? En effet, ce fort est un peu caché par la baie d’Hell-Ville. Il faut vraiment faire le tour de l’île en hors-bord, pour le voir.

Plus tard, au XIXème siècle, des boutres arabes et indiens feront la même chose. En tout cas, les Portugais étaient bien présents dans le canal du Mozambique et dans l’océan Indien entre les XVIème et les XVIIIème siècles, prenant la place des Arabes, des Indiens et des Chinois, qui eux aussi, bien avant les Portugais, étaient présents, et faisaient du commerce de cabotage avec les côtes et îlots de l’Est africains. Juste pour la petite information, il ne faut pas oublier qu’une autre route maritime des Portugais existait. Elle concernait les galions qui voguaient sur l’océan Atlantique, en direction du Brésil (découvert par Cabral), pour aller chercher du bois et du sucre, dans le but de ramener ces produits vers l’Europe. C’était dans le cadre de la traite des esclaves et du « commerce triangulaire ».

Après ces précisions historiques, revenons à l’histoire de Nosy-Bé. Le premier homme à avoir parler de Nosy-Bé, dans ses écrits, est le Lieutenant-colonel anglais Robert Hunt. Cet Anglais qui prend comme titre, le Gouverneur d’Assada était aux ordres d’une société coloniale fondée en 1635, par un certain Sir William Courteen. En 1650, il rêvait d’une part, d’entreprendre par l’Ouest la conquête de Madagascar, et d’autre part, il voulait faire de l’île de Nosy-Bé un entrepôt, d’où une équipe de « petits navires porteraient jusqu’aux Indes les produits du pays : sucre, indigo, gingembre, coton, tabac, poivre, céréales, bêtes à cornes, porcs, volailles, riz, haricots, patates, oranges, limons, ananas et le reste ; ils en rapporteraient les étoffes et les objets fabriqués, couteaux, arquebuses, ustensiles divers ».

Depuis cette histoire ce n’est que vers 1775, qu’on entend à nouveau parler de Nosy-Bé. Un Français, cette fois-ci, Nicolas Mayeur, venu vers 1750, à l’île de France (île Maurice actuelle), vient à Madagascar en 1762. D’abord, chef de traite, puis interprète du Gouvernement français, il semble être le premier Européen à pénétrer en 1771 à Tananarive. Au cours d’un voyage dans le Nord de Madagascar, entre 1774 et 1776, il visita donc Nosy-Bé.

Vers 1825, à Madagascar commence une nouvelle époque, celle de l’expansion des mérinas (les Hovas des Hauts Plateaux). Ces derniers, sous la houlette de leur roi Radama 1er, puis sous le commandement de l’épouse et successeur de Radama 1er, Ranavalona 1ère, entreprenaient la pacification et la centralisation du royaume de Madagascar, en guerroyant contre les peuples côtiers (les Sakalavas), à seule fin d’obtenir leur soumission. Ce projet d’expansion territoriale et politique a été mis en place par Andriananpoinimérina en 1824. A cet effet, le poste de Fort Dauphin que la France possédait jus-qu’en 1825, a dû être abandonné à la suite de son occupation par les Hovas, dans le cadre de l’unification politique entamée par le roi Radama 1er. La France ne possédait donc plus de port de relâche, ni de ravitaillement à Madagascar, d’autant plus que les rades vagabondes de Saint-Paul, Saint-Denis, et Saint-Pierre à l’île de La Réunion, n’étaient pas équipées. La France était donc à la quête d’un point stratégique intéressant, où pourrait être fondé un nouvel établissement « sur lequel le pavil-lon français, flottant à nouveau, rétablirait notre prestige, fortement ébranlé dans cette partie de la mer des Indes ».

Il ne faut pas oublier les objectifs de départ de l’idéologie coloniale de la France sur Madagascar. La France avait déjà tenté sous Louis XIII et Richelieu, une première tentative qui avait permis au sud de Madagascar, l’établissement d’un comptoir dès 1642 à Fort Dauphin sous la direction des Gouverneurs Pronis, puis Etienne de Flacourt, travaillant pour la Compagnie de Madagascar et de la Compagnie Française des Indes orientales fondées par le cardinal de Richelieu. Cette tentative s’est soldée par un échec à Fort Dauphin, à cause de la révolte de la tribu des Antanosy, et… cet échec a eu pour suite, la mise en place d’une coloni-sation, à partir de 1664, de celle qui va sortir de l’ombre – et qui va passer d’un simple îlot où les navires faisaient une halte à un statut de Colonie de plantation puis d’habitation – cette île, c’est l’Ile de La Réunion anciennement connue sous le nom de l’Ile Bourbon, dont la Compagnie des Indes – fondée par Colbert sous Louis XIV – va prendre possession.

Les deux échecs de la colonisation de Fort Dauphin, en 1642 puis en 1674, ont en fait permis la colonisation de l’Ile Bourbon. Le fort construit par les Français sous la direction de Flacourt, et qui devait les protéger des agressions de la tribu des Antanosy, existe toujours. Ses ruines sont là. J’ai pu le voir lors de mon voyage à Fort-Dauphin en juillet 2008. Il est placé au-dessus de la baie Dauphine, d’où d’ailleurs sont partis, les premiers colons et Malgaches qui allaient devenir les fondateurs des familles à La Réunion.

Donc, vous voyez, mes chers lecteurs, ce qui est intéressant dans l’histoire, ce sont les anecdotes insolites et vivantes ! Le comptoir de Fort-Dauphin portait le nom du dauphin (le futur Louis XIV), alors que le roi soleil n’y a jamais posé les pieds !

Les réfugiés ou les exilés de Fort-Dauphin (malgaches et colons) vont donner naissance en 1646 aux ancêtres des Réunionnais ! Pour la quête identitaire, c’est intéressant de le savoir. De 1642 à 1674, 32 années d’efforts inutiles, d’échecs et de morts brutales, miséreuse – sous l’attaque des fièvres paludéennes ou le fer pointu des sagaies, la lame des haches et de sabres – ont eu pour seul fruit, la colonisation de Bourbon dont l’Histoire coloniale commence dorénavant, et qui sera ancrée définitivement dans l’Histoire de France ! Bourbon deviendra une colonie de peuplement, puis d’exploitation, pour enfin terminer département en 1946… Mais ça, c’est peut-être une autre histoire…que je laisse pour les historiens et romanciers de l’île de La Réunion.

Nous pouvons aussi par ailleurs, préciser que dans l’idéologie coloniale française, le grand rêve de la conquête de Madagascar, obéissait à des motivations parisiennes jacobines, beaucoup plus fortes et ambitieuses. En effet, dans le cadre des rivalités coloniales entre l’Angleterre (qui avait installé et étendu son Empire aux Indes orientales), et les Français (qui s’intéressaient également à l’Inde et à l’Afrique), la course aux colo-nies et à l’hégémonie continuait. Le but initial pour les cadres français, était de former des soldats malgaches capables de contrarier l’impérialisme anglais aux Indes. Ils voulaient utiliser Madagascar, comme plateforme coloniale. Les Français rêvaient de l’Inde, où ils avaient déjà, des comptoirs comme Karikal, Pondiché-ry, Yanaon, Mahé et Chandernagor. Ils voulaient dans la course aux colonies, avoir une plus grande part aux Indes qui devenaient progressivement britanniques.

Un peu comme Faidherbe au Sénégal, qui va, un peu plus tard, former des tirailleurs qui serviront pour la Première Guerre mondiale (1914-1918), la France avait comme projet, peut-être dès le XVIIIème siècle (un projet qui évidemment resta obsolète), de former des militaires malgaches pour aller contrer les Anglais en Inde. En effet, en Inde, les rivalités entre la France et l’Angleterre étaient très visibles aux XVIIIème et XIXème siècles.

Quelques Européens avaient pu prendre pied en Asie : les Espagnols aux Philippines, les Hollandais à Java. Ils n’avaient pu installer des comptoirs en Chine et au Japon qu’avec beaucoup de difficultés. Ils furent plus chanceux en Inde, à cause de l’affaiblissement de l’autorité mongole, et des rivalités continuelles des monarques maharadjahs hindous. Les Anglais installèrent donc, des comptoirs à Madras, Calcutta, Bombay.

Il ne faut jamais oublier que de-puis Marco Polo, Christophe Colomb, l’Inde a toujours été un rêve d’Eldorado dans l’imaginaire européen. Ce pays asiatique, sa culture millénaire, son archi-tecture, son élégance, son art culinaire, ses costumes, son savoir-vivre, sa socié-té presque féodovassalique avec le pou-voir des Maharajahs, ses épices qui servent d’alicaments, ses belles et élégantes femmes souriantes, en sari et en punjabi, ont toujours fait fantasmer les hommes, surtout en Europe !

Alexandre le Grand, le grec-macédonien, à l’époque hellénistique, avait déjà parcouru une partie l’Indus. Un peu plus tard, le rêve indien était toujours présent dans la conscience collective des Européens. Le Devisement du Monde ou le Livre des Merveilles de Marco Polo, a eu un grand retentissement à l’automne du Moyen Age, aux XIVème et XVème siècles ! Bien avant Marco Polo, Alexandre le Grand avait aussi des ambitions indiennes. Christophe Colomb lui-même, sachant que la Terre était ronde, voulait bien aller en Inde par l’Ouest…suivi de Vasco de Gama et bien d’autres explorateurs et navigateurs…L’Inde a toujours été présente dans l’imaginaire et les rêves des hommes !

Les Français installèrent aussi quelques comptoirs de commerce, à Pondichéry et Chandernagor essentiellement. Ces comptoirs pratiquaient la politique commerciale traditionnelle de troc, jusqu’au jour où des initiatives locales de directeurs de compagnies de commerce développèrent, les circonstances aidant, une véritable colonisation. Le Français Dupleix réussit à étendre son influence sur presque tout le plateau du Dekkan, inquiétant beaucoup les commerçants anglais. Dupleix commença sa carrière en Inde, en dirigeant le comptoir de Chandernagor. Connaissant considérablement le pays, ses dialectes et sa langue (sa mère était née aux Indes), se mêlant à la politique locale, il établit un contact fructueux avec les princes hindous. C’est ainsi qu’il put étendre, peu à peu, l’influence de sa Compagnie dans le pays, sans aucun secours de Paris et sans même demander d’avis. Toutefois, Dupleix fut désavoué par sa Compagnie qui le rappela, pour éviter tout conflit avec les Anglais.

La guerre de Sept ans, entre la France et l’Angleterre, provoqua l’envoi en Inde d’une petite armée française, commandée par Lally Tollendal en 1756. Celui-ci fut assiégé par les Anglais dans Pondichéry, et dut capituler. Le Traité de Paris de 1763 laissait à la France cinq comptoirs en Inde, mais lui interdisait toute expansion territoriale. Les Anglais eurent alors les mains libres pour étendre leur domination sur le Bengale, qui fut acquis par Robert Clive, puis sur la vallée du Gange, contrôlée par Warren Hastings.

La Compagnie anglaise de l’Inde administrait ces pays sous l’autorité d’un Conseil de Contrôle, résidant à Londres et nommé par le roi, qui désignait aussi le directeur de la Compagnie. Ainsi, à la fin du XVIIIème siècle, l’impérialisme colonial britannique l’avait emporté partout sur son concurrent français. Ces derniers ne gardaient de colonies importantes que dans les Mascareignes et aux Antilles.

Donc, le XVIIIème siècle, voit se constituer dans le monde des systèmes coloniaux européens basés sur l’exploitation du commerce et des plantations esclavagistes. La rivalité des Français et des Anglais, a été particulièrement vive aux Antilles. Les Français, au cours de guerres coloniales acharnées, perdent leurs possessions d’Amérique du Nord et leur influence en Inde. L’Empire colonial anglais est fondé. Il domine les mers et les océans.

Quant à Nosy-Bé, il est à souligner aussi qu’avant 1840, cet espace insulaire portait les noms de Sada et en-suite de Vario Bé. Aux XIIème et XIIIème siècles, Marodoka (ou Ambanoro) était établi comme comptoir arabe et centre de traite et trafic d’esclaves. Habitée, principalement par les Sakalavas Bemihisatra, la ville de Marodoka devint une ville cosmopolite car des Arabes, des Africains (Makoas) et des Indiens y cohabitaient. Après Marodoka, Nosy-Bé avait transféré sa capitale à Tafondro qui était aussi le fief des tribus Antakarana ou Zafimbola-fotsy. Le prince Kozobe succéda à la reine Ambary (1609-1639) ancêtre éponyme et fondateur du royaume Antakarana. Après sa mort, sa fille aînée la reine Soanaomby et son fils, le prince Andriamaitso (1639-1689), ont pris la relève. Le roi Andrianampela a régné de 1689 à 1692. Le village qui était le centre com-mercial et économique, restait jusqu’en 1840, la petite localité d’Ambanoro encore appelée Marodokany.

Le reste de l’île n’était encore pas, ou très peu exploitée. Marodoka demeurait l’endroit où arrivaient les boutres. Ce village était le poumon économique de l’île au XIXème siècle. Une population de tendance religieuse musulmane dominait et domine toujours dans ce village. De nombreuses mosquées (certaines sont encore fréquentées, d’autres sont abandonnées ou détruites par des personnes peu soucieuses de la mémoire des Ancêtres et du patrimoine), témoignent d’ailleurs de cette effervescence liée aux va-et-vient des boutres arabes, comoriens et indiens.

Article rédigé par Tamim KARIMBHAY professeur, historien et romancier auteur d’une monographie culturelle et historique d’un espace culturel et touristique insulaire dans l’océan Indien et le canal du Mozambique : Nosy-Bé : Âme malgache, Cœur français et du roman autobiographique et géopolitique : un hypertexte polyvalent et visionnaire : Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire à contre courant.

BIBLIOGRAPHIE CONSEILLEE POUR ALLER PLUS LOIN :

A) Ouvrages généraux et spécialisés:

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Association historique internationale de l’océan Indien, Les relations historiques et culturelles entre la France et l’Inde, Tome 1 : les XVIème e et XVIIIème siècles, actes de la conférence internationale France-Inde de l’AHIOI, Saint-Denis de La Réunion, du 21 au 28 juillet 1986,425 pages.

Association historique internationale de l’océan Indien, Les relations histo-riques et culturelles entre la France et l’Inde, Tome 2 :les XIXème et XXème siècles, actes de la conférence internatio-nale France-Inde de VAHIOI, Saint-Denis de La Réunion, du 21 au 28 juillet 1986, 434 pages.

Bardonnet Daniel, Les minorités asia-tiques à Madagascar, Paris, CNRS (Centre National de Recherches Scienti-fiques), 1964, 255 pages.

Bavoux Claudine, Islam et métissage : des Musulmans créolophones à Madagascar : Le cas des Indiens sunnites sourti de Tamatave, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université de La Réunion/ Paris, l’Harmattan, 1990,137 pages.

Bernard Carmen et Gruzinski Serge, (indispensable et excellente synthèse avec des cartes magnifiques et conçu je pense pour une utilisation pédagogique)
Histoire du Nouveau Monde, Tome 1, de la découverte à la conquête, une expérience européenne (1492-1550), ouvrage publié avec le concours du Centre National des Lettres, Fayard, 1991, 768 pages.

Bernard Carmen et Gruzinski Serge, (indispensable et excellente synthèse avec des cartes magnifiques et pédagogiques)

Histoire du Nouveau Monde, Tome 2, Les Métissages (1550-1640), ouvrage publié avec le concours du Centre National des Lettres, Fayard, 1993, 789 pages.

Blanchy Sophie, Karana et Banians : Les communautés commerçantes d’ori-gine indienne, à Madagascar, Préface de Pierre Vérin, Paris, l’Harmattan, 1995, 346 pages.
Bousiges Jacques, Les étrangers à Madagascar, Rennes, Thèse de Droit, 1956, 308 pages.
Caratini Roger, La force des faibles : Encyclopédie mondiale de minorités, Pa-ris, Larousse, 1986, 399 pages.

Charles-Philippe David (Auteur), Justin Vaïsse (Auteur), Louis Balthazar (Auteur), La politique étran-gère des Etats-Unis : Fondements, acteurs, formulation, Les Presses de Sciences Po, Collection : Sciences Po Mondes, 2008, 545 pages.

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Decary Raymond, L’île de Nossi-Bé : Histoire d’une colonisation, Paris, Editions maritimes et d’outre-mer, 1960, 225 pages.

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Deschamps Hubert, Histoire de Mada-gascar, Paris, Berger-Levrault, 4eme édi-tion, revue et complétée, 1972, 358 pages.

Etienne de Flacourt, Claude Allibert, Histoire de la Grande Isle de Madagascar, édition revue et augmentée, Karthala, 2007, 212 pages.

Frédéric Louis, Histoire de l’Inde et des Indiens, Paris, Critérion, 1996, 816 pages.
Jean-Louis Guébourg, Petites îles et archipels de l’océan Indien, Karthala, Paris, 1999, 570 pages.

Gueunier Noël Jacques, Les Chemins de l’Islam à Madagascar, Paris, l’Harmat-tan, 1994, 191 pages.

Bernard Lugan, Histoire de l’Afrique des origines à nos jours, Ellipses Marketing (2009).
Claire Marca (Auteur), Reno Marca (Auteur), Madagascar : 3 Mois de voyage sur l’île rouge, Aubanel, 154 pages.

Maestri Edmond, Les îles de Sud-ouest de l’océan Indien et la France de 1815 à nos jours, Edmond Maestri, 1994.

E. Mbokolo, Afrique Noire Histoire et Civilisations XIXe XXe Siècles, Hatier, 2004.

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Michel Marc, Gallieni, Paris, Fayard, 1989, 363 pages.

Ministère de la Justice, La nationalité française : Textes et documents, Paris, la Documentation française, 1996, 394 pages.

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Pierre Pluchon et Denise Bouche, Histoire de la colonisation française (1815-1962), tome 2, Fayard, 1991, 600 pages.

Françoise Raison-Jourde (Auteur), Pierrot Men (Auteur), Madagascar. La grande île secrète, Collection : Monde, Editions Autrement (29 décembre 2002), 128 pages.

Dominique Ranaivoson (Auteur), Collectif (12 Auteurs), Chroniques de Madagascar (Poche), Sépia, 170 pages.

Romeuf-Salomone Sophie, Le pouvoir colonial et les communautés étrangères à Madagascar de 1896 à 1939, Thèse d’Histoire, volume 1 : Introduction géné-rale, Aix-en-Provence, 1990, 242 pages.

Romeuf-Salomone Sophie, Le pouvoir colonial et les communautés étrangères à Madagascar de 1896 à 1939, Thèse d’Histoire, volume 2 : L’immigration étrangère spontanée à Madagascar, Aix-en-Provence, 1990, 696 (suite) pages.

Romeuf-Salomone Sophie, Le pouvoir colonial et les communautés étrangères à Madagascar de 1896 à 1939, Thèse d’Histoire, volume 3 : Le régime des étrangers à Madagascar, Aix-en-Provence, 1990, 1050 (suite) pages.

Romeuf-Salomone Sophie, Le pouvoir colonial et les communautés étrangères à Madagascar de 1896 à 1939, Thèse d’Histoire, volume 4 : Sources et bibliographie, Aix-en-Provence, 1990, 1349 (fin) pages.

Le baron Kenchio Suyematsu. Traduit par Frédéric Pepin, La Russie et le Japon, Probsthain (1904), 28 pages.

Kenchio Suyematsu, Comment la Russie amena la guerre russo-japonaise. Histoire complète 1re-2e partie 1898-1900 1901-1903, Probsthain, 1905, 62 pages.

Kenchio Suyematsu (Auteur), Paul Adolphe Van Cleemputte (Auteur), Un songe d’été à Paris le Japon d’hier et d’aujourd’hui, Editions F. Juven, 1906, 352 pages.

Kenchio Suyematsu (Auteur), A. de Faucigny-Lucinge (Auteur), Bon Suye-matzu. L’Empire du Soleil levant, Ha-chette (1906), 422 pages.

Wanquet Claude, (Excellent travail du professeur émérite d’Histoire mo-derne). Histoire d’une révolution – La Réunion, 1789-1803, Marseille, Jeanne Lafitte, 1980-1985, 3 vol.

Zischka Antoine, Le Japon dans le monde, l’expansion nippone 1854-1934, Payot (1934), 312 pages.

B) Ouvrages épistémologiques :

Chauveau Agnès et Têtard Philippe (sous la responsabilité de), collection dirigée par Bernstein Serge et Milza Pierre. Ouvrage collectif : Jean-Jacques Becker, Serge Bernstein, Robert Frank, Jacques Le Goff, Pierre Milza, René Raymond, Jean-Pierre Rioux, et Jean-François Sirinelli. Questions à l’Histoire des Temps Présents, Bruxelles, Editions Complexe, 1992, 136 pages.
Delumeau Jean (sous la direction de) L’historien et la foi, Paris, Fayard, 1996, 354 pages.
Gagnon Nicole et Hamelin Jean, L’Histoire orale,
Québec, Edisem, 1978, 95 pages.

Jean-François Soulet, L’histoire immédiate : historiographie, méthodologie, épistémologie, Collection : AC.UNIVERSITAIR, Armand Colin (25 février 2009).

Paul Veyne (Auteur), Comment on écrit l’histoire, essai d’épistémologie, Collection : Univ.Histor, Seuil (1 février 1971)

 

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