Lundi 18 mai, c’est au tour de La Réunion de faire sa rentrée scolaire post-confinement. Un retour en classe particulier après deux mois de fermeture. Pour autant, la continuité pédagogique a pu se poursuivre sur l’île…et pas grâce au gouvernement estime la Fédération syndicale unitaire (FSU) Réunion par voie de communiqué.
Pour le syndicat, le mérite en revient plutôt aux enseignants : "A rebours de cet exercice d’autosatisfaction, la FSU veut rappeler que la prétendue “continuité pédagogique” a entièrement reposé sur la créativité et l’engagement des enseignants et eux seuls qui se sont souvent heurtés à la défaillance des outils techniques fournis par le ministère". C’est le "système D" qui a prévalu rappelle la fédération.
La FSU estime que les "activités proposées en ligne ne peuvent être comparées à de l’enseignement". Ce dernier doit reposer sur un échange constant entre les élèves et l’enseignant, sans quoi les plus fragiles seront laissés "sur le bord du chemin" affirme le syndicat. Celui-ci affirme que le confinement scolaire et ses conséquences ne pourront être compensés qu’une fois tous les élèves de retour à l’école avec des moyens humains à la hauteur des enjeux.
Pour ces raisons, la FSU exige du ministère qu’il renonce à ses réformes, notamment celles du lycée et du bac et aux suppressions de postes toujours prévues à la prochaine rentrée. La fédération proclame qu’il est "urgent d’en finir avec le dogme ultra-libéral qui prédomine dans ce ministère et détruit méthodiquement le système éducatif comme tous les services publics".
Pour le syndicat, le mérite en revient plutôt aux enseignants : "A rebours de cet exercice d’autosatisfaction, la FSU veut rappeler que la prétendue “continuité pédagogique” a entièrement reposé sur la créativité et l’engagement des enseignants et eux seuls qui se sont souvent heurtés à la défaillance des outils techniques fournis par le ministère". C’est le "système D" qui a prévalu rappelle la fédération.
La FSU estime que les "activités proposées en ligne ne peuvent être comparées à de l’enseignement". Ce dernier doit reposer sur un échange constant entre les élèves et l’enseignant, sans quoi les plus fragiles seront laissés "sur le bord du chemin" affirme le syndicat. Celui-ci affirme que le confinement scolaire et ses conséquences ne pourront être compensés qu’une fois tous les élèves de retour à l’école avec des moyens humains à la hauteur des enjeux.
Pour ces raisons, la FSU exige du ministère qu’il renonce à ses réformes, notamment celles du lycée et du bac et aux suppressions de postes toujours prévues à la prochaine rentrée. La fédération proclame qu’il est "urgent d’en finir avec le dogme ultra-libéral qui prédomine dans ce ministère et détruit méthodiquement le système éducatif comme tous les services publics".