Qui est responsable de la situation financière de l’Arast : Association Régionale d’Accompagnement Social Territorialisé qui a les missions d’aide à l’enfance et de l’aide à domicile (personnes âgées, handicapées et fragiles) ?
L’Arast, association indépendante, emploie aujourd’hui 1 258 agents (au 31 décembre 2008) dont la plupart est en contrat à durée indéterminée. Une soixantaine de ces travailleurs sociaux est menacée de licenciement, et ce à cause d’une situation financière difficile.
C’est sans doute pour se dédouaner “et surtout pour expliquer sa position” que le Conseil général, principal “client” de ce prestataire de service à domicile, a organisé une rencontre cet après-midi à la salle Candin, à Saint-Denis.
Il y avait dans la salle, environ 800 salariés de l’Arast, son directeur général, Patrick Jacquemart, son expert-comptable, des élus et Nassimah Dindar, présidente du Département.
“Cette réunion a eu l’avantage de présenter de manière partagée les difficultés financières de l’association et le niveau de sa dette qui était au départ conjoncturelle et qui est devenue structurelle”, a indiqué Nassimah Dindar.
Cette dette “qui perdure et qui ne cesse de prendre de l’ampleur inquiète” le Département. Aujourd’hui, l’Arast demande une rallonge de 10 millions d’euros à la collectivité locale. “C’est cinq millions tout de suite et cinq millions différés”, indique Alain Zanéguy, conseiller général.
La réponse du Département est sans équivoque : “c’est non !”. L’Arast devrait recevoir le même montant qu’en 2008, c’est-à-dire 29 millions d’euros pour missions.
“Ce sera 29 millions moins les 3 millions des Actions de dynamisation de quartier (ADQ), désormais de la compétence des communes”, précise Jean-Claude Fidji, élu de La Source.
Le Conseil général regrette l’absence “de gestion responsable. L’Arast aurait dû être gérée comme une entreprise privée. On n’embauche pas quand les moyens ne suivent pas. Il y a déjà eu trois audits, il y a eu des recommandations qui sont restées lettre morte”.
Le Département s’interroge aussi sur le coût horaire des prestations. “Nous sommes à 17-19 €/l’heure alors que des entreprises privées proposent des tarifs à moins de 15 €. Nous avons déjà été sollicités par des sociétés. Le marché du service à la personne et à domicile continue de s’ouvrir, c’est aussi à l’Arast de s’adapter”.
“Le Conseil général tiendra tous ses engagements dès lors qu’il s’agit d’assurer la continuité des services à la population”, souligne le document du Département remis aux travailleurs sociaux de l’Arast.
L’un d’eux, Patrick Dorseuil “comprend la position de la collectivité locale, mais ne l’accepte pas”. Il s’en explique au début de la vidéo. Puis c’est Alain Zanéguy et Nassimah Dindar qui confirment le refus du Conseil général.
L’Arast, association indépendante, emploie aujourd’hui 1 258 agents (au 31 décembre 2008) dont la plupart est en contrat à durée indéterminée. Une soixantaine de ces travailleurs sociaux est menacée de licenciement, et ce à cause d’une situation financière difficile.
C’est sans doute pour se dédouaner “et surtout pour expliquer sa position” que le Conseil général, principal “client” de ce prestataire de service à domicile, a organisé une rencontre cet après-midi à la salle Candin, à Saint-Denis.
Il y avait dans la salle, environ 800 salariés de l’Arast, son directeur général, Patrick Jacquemart, son expert-comptable, des élus et Nassimah Dindar, présidente du Département.
“Cette réunion a eu l’avantage de présenter de manière partagée les difficultés financières de l’association et le niveau de sa dette qui était au départ conjoncturelle et qui est devenue structurelle”, a indiqué Nassimah Dindar.
Cette dette “qui perdure et qui ne cesse de prendre de l’ampleur inquiète” le Département. Aujourd’hui, l’Arast demande une rallonge de 10 millions d’euros à la collectivité locale. “C’est cinq millions tout de suite et cinq millions différés”, indique Alain Zanéguy, conseiller général.
La réponse du Département est sans équivoque : “c’est non !”. L’Arast devrait recevoir le même montant qu’en 2008, c’est-à-dire 29 millions d’euros pour missions.
“Ce sera 29 millions moins les 3 millions des Actions de dynamisation de quartier (ADQ), désormais de la compétence des communes”, précise Jean-Claude Fidji, élu de La Source.
Le Conseil général regrette l’absence “de gestion responsable. L’Arast aurait dû être gérée comme une entreprise privée. On n’embauche pas quand les moyens ne suivent pas. Il y a déjà eu trois audits, il y a eu des recommandations qui sont restées lettre morte”.
Le Département s’interroge aussi sur le coût horaire des prestations. “Nous sommes à 17-19 €/l’heure alors que des entreprises privées proposent des tarifs à moins de 15 €. Nous avons déjà été sollicités par des sociétés. Le marché du service à la personne et à domicile continue de s’ouvrir, c’est aussi à l’Arast de s’adapter”.
“Le Conseil général tiendra tous ses engagements dès lors qu’il s’agit d’assurer la continuité des services à la population”, souligne le document du Département remis aux travailleurs sociaux de l’Arast.
L’un d’eux, Patrick Dorseuil “comprend la position de la collectivité locale, mais ne l’accepte pas”. Il s’en explique au début de la vidéo. Puis c’est Alain Zanéguy et Nassimah Dindar qui confirment le refus du Conseil général.