Alors que localement, les acteurs du milieu sportif se battent pour faire prendre conscience aux collectivités de l’importance du sport dans la société, l’Etat vient d’engager une réforme sur le sport de haut niveau, pour « faire de la France l’une des toutes premières nations sportives au monde« , a affirmé Bernard Laporte.
Cette réforme repose sur quatre piliers majeurs: un resserrement de l’élite, de 15.000 les sportifs inscrits sur les listes de haut niveau ne seront bientôt plus que 5.000. Une démocratisation de la gouvernance du sport pour éviter le décalage existant au sein des instances dirigeantes. Un remplacement de la logique administrative par une culture de la performance au sein des fédérations.
Enfin, la création d’infrastructures d’excellence comme cela va être le cas du Creps de Saint-Denis qui est destiné à devenir « un campus territorial ». « Les Creps souffrent d’un vrai manque d’attractivité, certains d’entre eux d’ailleurs ne répondant plus du tout à leur vocation de haut niveau. Nous disposons au sein des établissements actuels de véritables compétences, d’une expérience et d’une richesse en savoir-faire qui doivent être mieux valorisés« , explique Bernard Laporte.
Un vrai défi donc pour le Creps de Saint-Denis qui va devoir être à la hauteur de sa nouvelle fonction de « campus territorial« .