C’est dans la revue de référence Nature Neuroscience, publiée le jeudi 21 octobre, que l’information a été communiquée. Une étude menée par des chercheurs français, allemands et italiens, révèle que le covid ne s’attaque pas qu’aux poumons, mais également au cerveau.
Les recherches ont permis de découvrir que le Sars-Cov2 tuait des cellules du cerveau appelé endothéliales. Celles-ci se situent autour du cerveau et permettent son irrigation. En analysant les patients décédés du Covid, les chercheurs ont constaté que le covid avait détruit ces cellules.
La disparition des endothéliales a deux conséquences. La première voit le sang pénétrer des régions cérébrales qui ne doivent pas voir les molécules sortir de cette circulation sanguine. La seconde conséquence est la création de "vaisseaux fantômes" dans lesquels le sang ne circule plus. Le cerveau se retrouve donc sous-alimenté en sang et en glucose.
Pour simplifier, il y a un risque de microhémorragies, moins grave qu’un AVC, d’accident vasculaire cérébral ou un risque de baisse du débit sanguin, qui peut être grave, voire entraîner la mort.
Des risques pour ceux qui ont été infectés?
La grande question qui anime le monde scientifique suite à cette découverte porte sur les conséquences à long terme. Il est difficile de savoir si le cerveau des personnes ayant contracté la maladie a été endommagé. Pour le savoir, il faudrait que le patient fasse une prise de sang toutes les 10 minutes pendant une semaine pour mesurer la présence du virus ou non dans le sang, ce qui est impossible.
Pour rassurer le public, les scientifiques précisent que les décès sont rares et que les dommages sont a priori réversibles. Néanmoins, les scientifiques se demandent toujours quelles seront les conséquences avec l’état de vieillissement d’un cerveau endommagé. Seuls le temps et de nouvelles recherches pourront apporter une réponse.
Les recherches ont permis de découvrir que le Sars-Cov2 tuait des cellules du cerveau appelé endothéliales. Celles-ci se situent autour du cerveau et permettent son irrigation. En analysant les patients décédés du Covid, les chercheurs ont constaté que le covid avait détruit ces cellules.
La disparition des endothéliales a deux conséquences. La première voit le sang pénétrer des régions cérébrales qui ne doivent pas voir les molécules sortir de cette circulation sanguine. La seconde conséquence est la création de "vaisseaux fantômes" dans lesquels le sang ne circule plus. Le cerveau se retrouve donc sous-alimenté en sang et en glucose.
Pour simplifier, il y a un risque de microhémorragies, moins grave qu’un AVC, d’accident vasculaire cérébral ou un risque de baisse du débit sanguin, qui peut être grave, voire entraîner la mort.
Des risques pour ceux qui ont été infectés?
La grande question qui anime le monde scientifique suite à cette découverte porte sur les conséquences à long terme. Il est difficile de savoir si le cerveau des personnes ayant contracté la maladie a été endommagé. Pour le savoir, il faudrait que le patient fasse une prise de sang toutes les 10 minutes pendant une semaine pour mesurer la présence du virus ou non dans le sang, ce qui est impossible.
Pour rassurer le public, les scientifiques précisent que les décès sont rares et que les dommages sont a priori réversibles. Néanmoins, les scientifiques se demandent toujours quelles seront les conséquences avec l’état de vieillissement d’un cerveau endommagé. Seuls le temps et de nouvelles recherches pourront apporter une réponse.