Le Cospar est en colère et le fait savoir. A l’occasion d’une conférence de presse, ses membres ont fait le bilan de la journée de négociations qui ont eu lieu à la préfecture, ou du moins de la rencontre qu’il y a eu avec le préfet et le patronat. Car concernant les négociations à proprement parler elles sont au point mort.
« Il faut plus d’implication. Aujourd’hui on ne peut pas avoir de réponse évasive ou confuse. On doit trouver des solutions globales », estime Maurice Gironcel.
Pour Marie-Hélène Dor de la FSU, « on n’a pas évolué depuis le 9 mars. Sur la question des revenus, par exemple, nous demandons une revalorisation des bas-salaires de tous, le public comme le privé. De même, nous demandons une revalorisation des bourses étudiantes ».
Jean-Hugues Ratenon a pris la parole pour rappeler son mécontentement sur l’attitude de la Grande distribution notamment : « on ne peut pas nier que sur les carburants, il y a eu des avancées, d’autant que la population réunionnaise en bénéficie déjà. Donc il faut continuer la mobilisation. Mais au niveau des articles de la consommation courante, c’est du mépris de remettre en cause une décision prise de façon commune il y a quelques jours ».