Le Cospar a quitté la table des négociations, fâché à mort ou presque.
« L’attitude du Cospar est incompréhensible », dit le Préfet. En réalité, elle s’explique aisément. Paul Vergès et ses thuriféraires, les responsables de la CGTR, tirent les ficelles de la marionnette Cospar. Tout simplement ! Comme de grands enfants boudeurs qui agacent papa et maman, ils cherchent à agacer leur ennemi juré, le Préfet, au prétexte qu’il ne les respecte pas – insister pour régler le problème, comme le souhaite le Préfet, valider ne serait-ce que les acquis, c’est un « ultimatum » aux yeux du Cospar : c’est effectivement un manque grave de respect, et je renchéris, une insulte, bien sûr si je me mets dans la peau d’un enfant boudeur!
Dieu m’en garde! J’ai passé l’âge! L’esprit d’infantilisme flotte sur le Cospar!
Le Collectif a décidément de grands hommes dans ses rangs !
Le Cospar, au langage martial et qui mène pourtant un combat très juste, devrait se donner une nouvelle naissance et tempérer ses exigences dont certaines vont porter un coup fatal à trop de petits patrons et de petits agriculteurs… et à leurs ouvriers. Un comble pour un Collectif qui veut défendre les Réunionnais ! Il doit écarter de ses rangs les va-t-en guerre, ceux de la trempe d’Yvan le Terrible.
Mais quand on est tendrement enlacé par la CGTR, boa très affectueux, que peut-on faire?
Gérard Jeanneau
(membre virtuel du Cospar nouveau)