Si une date n’est pas précisée, il appelle "à tenir compte de la situation épidémiologique dans les 15 jours précédant la date décidée du scrutin, ainsi qu’à la surveillance soutenue 15 jours après le scrutin". Si "la situation sanitaire s’est nettement améliorée", le Conseil scientifique souligne "les risques sanitaires importants liés à la campagne électorale" et demande à ce que son organisation soit "profondément modifiée".
La balle est désormais dans le camp des autorités publiques. Le Premier ministre va donc s’appuyer sur cet avis afin de remettre son rapport au Parlement "au plus tard le 23 mai".
4 922 communes, dont 17 à La Réunion, seront donc sûrement appelées à retourner aux urnes pour élire leur maire. Hier, 36 maires de grandes communes françaises avaient publié une tribune en faveur du scrutin au mois de juin.
Les bruits de couloirs annoncent que dans la majorité, beaucoup sont favorables à ce que ces élections se déroulent en juin afin de passer à autre chose. Le Premier ministre, en ballottage au Havre et dont les rumeurs l’annoncent partant de Matignon au prochain remaniement, ne serait pas contre cette option. La décision définitive du Parlement sera connue dans la semaine.