Le Conseil général fait encore parler de lui. Cette fois, c’est pour harcèlement d’un de ses agents techniques. Le Jir du jour annonce que l’agent Raoul P. aurait montré son attirance pour Colette Mérat, une mère de famille employée depuis juin 2006, avec plus d’insistance que permis. L’homme aurait persisté, plus violemment, piqué par le refus de Colette Mérat de céder à ses avances : insultes, délation, menaces, il tente même une fois de la « plaquer au sol pour tenter de l’embrasser« .
Ses employeurs lui conseillent de l’ignorer mais, peine perdue, les insultes se poursuivent de la part de l’homme. Colette Mérat adresse alors une lettre à Ibrahim Dindar pour lui expliquer la situation. Un conseil disciplinaire est réuni et décide la mise à pied de Raoul P. et son transfert dans un autre service. Sans succès, puisque ces mesures restent inappliquées. En avril 2008, les Prud’hommes se saisissent de l’affaire, et en mai 2009, le Conseil général est condamné à verser 5.000€ à Colette Mérat. Les juges considérant, cités par la presse, que « la mise à l’écart de l’agresseur n’a pas été effective« .
Le Département n’est guère d’accord avec ces accusations et estime avoir agi correctement dans l’affaire. Il fait donc appel de la décision et le dossier sera à nouveau examiné en avril prochain. Colette Mérat est confiante quant au résultat mais estime « injuste que Raoul P. ait été protégé de la sorte« .