
Le propos démarre par un constat amer des projets qui sont soit abandonnés soit remis à demain faute de volonté. En matière de pilotage du développement économique, la Région est particulièrement visée par le président du collectif, par ailleurs conseiller d'opposition PCR à Saint-Pierre. "Aujourd’hui, alors que nous avons un sudiste à la tête de la Région, nous constatons un ralentissement pour ne pas dire une stagnation des projets de développement du Sud". Il complète son propos par la manne financière dévolue à l'unique projet de nouvelle route du littoral.
Selon Krishna Damour, avec l'axe routier de la route des Tamarins, la Réunion dispose déjà d'un outil d'irrigation puissant pour la microrégion qu'il défend. La mise au placard du lycée hôtelier de la Petite-Île, l’enterrement de la rocade du Tampon, l'allongement de la piste de Gillot et l’ouverture d'une nouvelle ligne directe à moyen courrier au profit du nord "alors qu’on aurait pu privilégier le sud dans un souci de complémentarité des deux aéroports" font partie des regrets du collectif. Sans détour, il y voit "une logique de développement macrocéphale au profit du nord qui est accélérée par une volonté de favoriser Saint-Denis". Voilà qui est dit.
"Créer un port de débarquement"
Loin de se contenter des critiques, le collectif incite le Conseil général à montrer son engagement entier au sein du conseil d'administration du syndicat mixte de l'aéroport. Les conseillers généraux du sud devraient, selon lui, "manifester leur détermination à la sauvegarde de cet outil par une augmentation de la dotation qui est de l’ordre de 300.000 € actuellement". La même sollicitation est adressée au Conseil régional.
Par ailleurs, "il faut spécialiser cet aéroport vers les vols à moyen courrier. Ainsi, la ligne directe Chenai-Bangkok aurait du être ouverte dans le sud et non dans le nord" charge le président du collectif.
Les insuffisances structurelles de cette microrégion pourraient sauter à en croire Krishna Damour si une complémentarité maritime était sérieusement étudiée. "Je propose l’allongement de la piste de l’aéroport de Pierrefonds vers l’Est, c'est-à-dire vers le Pic du diable pour pouvoir créer à la fois de nouvelles possibilités aériennes mais aussi pour créer un port de débarquement pour le cabotage de pondéreux, de fioul et de ciment,…", ajoute Krishna Damour qui se positionne à la candidature de la présidence du syndicat mixte.
Selon Krishna Damour, avec l'axe routier de la route des Tamarins, la Réunion dispose déjà d'un outil d'irrigation puissant pour la microrégion qu'il défend. La mise au placard du lycée hôtelier de la Petite-Île, l’enterrement de la rocade du Tampon, l'allongement de la piste de Gillot et l’ouverture d'une nouvelle ligne directe à moyen courrier au profit du nord "alors qu’on aurait pu privilégier le sud dans un souci de complémentarité des deux aéroports" font partie des regrets du collectif. Sans détour, il y voit "une logique de développement macrocéphale au profit du nord qui est accélérée par une volonté de favoriser Saint-Denis". Voilà qui est dit.
"Créer un port de débarquement"
Loin de se contenter des critiques, le collectif incite le Conseil général à montrer son engagement entier au sein du conseil d'administration du syndicat mixte de l'aéroport. Les conseillers généraux du sud devraient, selon lui, "manifester leur détermination à la sauvegarde de cet outil par une augmentation de la dotation qui est de l’ordre de 300.000 € actuellement". La même sollicitation est adressée au Conseil régional.
Par ailleurs, "il faut spécialiser cet aéroport vers les vols à moyen courrier. Ainsi, la ligne directe Chenai-Bangkok aurait du être ouverte dans le sud et non dans le nord" charge le président du collectif.
Les insuffisances structurelles de cette microrégion pourraient sauter à en croire Krishna Damour si une complémentarité maritime était sérieusement étudiée. "Je propose l’allongement de la piste de l’aéroport de Pierrefonds vers l’Est, c'est-à-dire vers le Pic du diable pour pouvoir créer à la fois de nouvelles possibilités aériennes mais aussi pour créer un port de débarquement pour le cabotage de pondéreux, de fioul et de ciment,…", ajoute Krishna Damour qui se positionne à la candidature de la présidence du syndicat mixte.