Pour Abdouroihnani Zoubert, le président du Collectif Mayotte en SousFrance, la situation est préoccupante. Il explique que depuis 5 mois, l’île aux parfums est en proie à des scènes de violences entre bandes rivales. Ainsi, des scènes de guérilla urbaine ont actuellement lieu dans le 101e département français.
"L’État ne réagit pas. Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, n’est jamais venu alors que cela fait 5 mois que Mayotte connaît ces épisodes de violences. Surtout qu’il était à La Réunion, donc à côté, très récemment" s’indigne celui qui est également porte-parole du collectif Ré-MaA (Résistance Réunion-Mayotte en action).
Selon lui, les violences, les coupures d’eau, les vols et les dégradations de biens sont devenus le quotidien des Mahorais. Ajouter à cela les affrontements entre bandes rivales de différentes villes qui amènent à la fermeture de la circulation entre elles, comme c’est le cas entre Combani et Miréréni où le pont reliant les deux communes a été fermé. Les habitants de Miréréni refusant même que les habitants de Combani puissent enterrer leurs défunts dans le seul cimetière du secteur.
Abdouroihnani Zoubert attend donc de l’État de "rendre des comptes à la population afin de respecter le pacte social en assurant la sécurité de ses concitoyens, conformément à la constitution". Pour cela, le collectif demande un renforcement des moyens humains des forces de police et gendarmerie, qui sont en sous-effectifs, selon lui. Parallèlement à cela, il demande la construction de nouveaux commissariats.
Le porte-parole souhaite également la construction de prisons pour les jeunes délinquants nés français et l’expulsion définitive de Mayotte des étrangers condamnés. Abdouroihnani Zoubert souhaite que les mesures proposées par le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, sur l’expulsion des délinquants étrangers, soient appliquées à Mayotte.
Enfin, il demande aux élus de Mayotte de prendre leurs responsabilités. "On a des élus qui jettent l’argent du contribuable par les fenêtres en demandant aux associations de s’occuper de ces jeunes", indique-t-il. Le collectif Mayotte en SousFrance prévoit d’organiser une conférence de presse la semaine prochaine.
"L’État ne réagit pas. Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, n’est jamais venu alors que cela fait 5 mois que Mayotte connaît ces épisodes de violences. Surtout qu’il était à La Réunion, donc à côté, très récemment" s’indigne celui qui est également porte-parole du collectif Ré-MaA (Résistance Réunion-Mayotte en action).
Selon lui, les violences, les coupures d’eau, les vols et les dégradations de biens sont devenus le quotidien des Mahorais. Ajouter à cela les affrontements entre bandes rivales de différentes villes qui amènent à la fermeture de la circulation entre elles, comme c’est le cas entre Combani et Miréréni où le pont reliant les deux communes a été fermé. Les habitants de Miréréni refusant même que les habitants de Combani puissent enterrer leurs défunts dans le seul cimetière du secteur.
Abdouroihnani Zoubert attend donc de l’État de "rendre des comptes à la population afin de respecter le pacte social en assurant la sécurité de ses concitoyens, conformément à la constitution". Pour cela, le collectif demande un renforcement des moyens humains des forces de police et gendarmerie, qui sont en sous-effectifs, selon lui. Parallèlement à cela, il demande la construction de nouveaux commissariats.
Le porte-parole souhaite également la construction de prisons pour les jeunes délinquants nés français et l’expulsion définitive de Mayotte des étrangers condamnés. Abdouroihnani Zoubert souhaite que les mesures proposées par le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, sur l’expulsion des délinquants étrangers, soient appliquées à Mayotte.
Enfin, il demande aux élus de Mayotte de prendre leurs responsabilités. "On a des élus qui jettent l’argent du contribuable par les fenêtres en demandant aux associations de s’occuper de ces jeunes", indique-t-il. Le collectif Mayotte en SousFrance prévoit d’organiser une conférence de presse la semaine prochaine.