"Le CHU a la vocation d'apporter des soins de proximité, de fournir un accompagnement social, un accompagnement de la personne", explique en introduction David Gruson, directeur du CHU de la Réunion. Dans cet objectif, le CHU Félix Guyon s'est doté au mois d'octobre 2011 d'une consultation précarité, une première dans l'île. Mise en place dans le cadre des PASS (La PASS est un service permettant un accès facilité aux soins et à la prévention pour les personnes en situation de précarité), elle permet de prendre en charge des soins au CHU pour les patients les plus précaires.
A la Réunion il existe quatre permanences d'accès aux soins de santé dans les quatre régions de l'île (Saint-Denis/Saint-Pierre/Saint-Benoit/Saint-Paul), mais une seule consultation précarité a été créée pour le moment. "C'est une expérience pilote, les hôpitaux disposent de PASS, mais les professionnels du CHU de Saint-Denis ont voulu aller plus loin et ont mis en place une consultation précarité. Elle permet de travailler sur l'accompagnement de ces personnes en difficulté, à la fois dans une logique de prévention mais aussi de soin", souligne David Gruson.
La consultation précarité est assurée par un médecin et une assistante sociale. Elle est le premier recours en soins primaires, hors urgences, sans contrat de temps, permettant une approche médico-sociale globale du patient en précarité. "Les patients accèdent aux médicaments, aux consultations en ophtalmologie, aux soins dentaires (…). Une population qui ne bénéficie pas en général de l'accès à ces soins", explique le Dr André Bourdé, directeur du SAMU de la Réunion.
De meilleurs soins pour faciliter la "réinsertion sociale"
Car la précarité est bien réelle à la Réunion. Selon l'ORS (Observatoire régional de la Santé de la Réunion), près de 400 personnes seraient sans domicile fixe, 3 Réunionnais sur 10 bénéficiraient du minimum social ou encore 16% de Réunionnais auraient la CMU (Couverture maladie universelle) de base et 35% d'entre eux bénéficieraient de la CMU complémentaire.
"Cette permanence permet au patient d'avoir une consultation médico-sociale dédiée et éventuellement spécialisée en fonction de ce qui sera découvert. Une consultation qui dure de 30 à 40 minutes sur ses conditions sociales, notamment en terme de droits. Il bénéficiera ensuite d'une consultation médicale pour voir ce qui est nécessaire pour lui et son état de santé", explique Pedro Do Monté, responsable du projet consultation précarité au CHU Félix Guyon.
La consultation précarité a lieu tous les jeudis de 13h30 à 16h30 au CHU Félix Guyon. En dehors de cette consultation, une assistante sociale peut-être "interpellée" à tout moment au service des urgences. Chaque jeudi, ce sont 8 à 10 patients qui sont reçus par les professionnels de santé du CHU. "Grâce à cette consultation, la personne en situation de précarité va pouvoir bénéficier d'une écoute et de soins appropriés. (…) Cela va permettre de favoriser le processus de réinsertion sociale", conclut David Gruson.
A la Réunion il existe quatre permanences d'accès aux soins de santé dans les quatre régions de l'île (Saint-Denis/Saint-Pierre/Saint-Benoit/Saint-Paul), mais une seule consultation précarité a été créée pour le moment. "C'est une expérience pilote, les hôpitaux disposent de PASS, mais les professionnels du CHU de Saint-Denis ont voulu aller plus loin et ont mis en place une consultation précarité. Elle permet de travailler sur l'accompagnement de ces personnes en difficulté, à la fois dans une logique de prévention mais aussi de soin", souligne David Gruson.
La consultation précarité est assurée par un médecin et une assistante sociale. Elle est le premier recours en soins primaires, hors urgences, sans contrat de temps, permettant une approche médico-sociale globale du patient en précarité. "Les patients accèdent aux médicaments, aux consultations en ophtalmologie, aux soins dentaires (…). Une population qui ne bénéficie pas en général de l'accès à ces soins", explique le Dr André Bourdé, directeur du SAMU de la Réunion.
De meilleurs soins pour faciliter la "réinsertion sociale"
Car la précarité est bien réelle à la Réunion. Selon l'ORS (Observatoire régional de la Santé de la Réunion), près de 400 personnes seraient sans domicile fixe, 3 Réunionnais sur 10 bénéficiraient du minimum social ou encore 16% de Réunionnais auraient la CMU (Couverture maladie universelle) de base et 35% d'entre eux bénéficieraient de la CMU complémentaire.
"Cette permanence permet au patient d'avoir une consultation médico-sociale dédiée et éventuellement spécialisée en fonction de ce qui sera découvert. Une consultation qui dure de 30 à 40 minutes sur ses conditions sociales, notamment en terme de droits. Il bénéficiera ensuite d'une consultation médicale pour voir ce qui est nécessaire pour lui et son état de santé", explique Pedro Do Monté, responsable du projet consultation précarité au CHU Félix Guyon.
La consultation précarité a lieu tous les jeudis de 13h30 à 16h30 au CHU Félix Guyon. En dehors de cette consultation, une assistante sociale peut-être "interpellée" à tout moment au service des urgences. Chaque jeudi, ce sont 8 à 10 patients qui sont reçus par les professionnels de santé du CHU. "Grâce à cette consultation, la personne en situation de précarité va pouvoir bénéficier d'une écoute et de soins appropriés. (…) Cela va permettre de favoriser le processus de réinsertion sociale", conclut David Gruson.