Cette étude est le fruit d’une saisine demandé par le Président de Région septembre dernier. Celle-ci doit porter sur les enjeux et équilibres dans les secteurs économiques de La Réunion. Cette enquête est une première à La Réunion, jamais un tel diagnostic de la situation économique de l’île n’avait été dressé. "Comment envisager les mutations si on ne sait pas avec qui on parle?" s’étonne Dominique Vienne, le président du CESER. Pour accomplir cette mission, le CESER s’est donc tourné vers l’IEDOM, l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer pour l'aiguiller.
Pour les besoins de cette étude, l’IEDOM a dressé un panorama économique et financier des entreprises réunionnaises. On y apprend que l’île compte environ 45 000 entreprises. 69% de ces entreprises n’ont aucun salarié tandis que les autres en emploient 94 000. Toutes ces entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 25,3 milliards d’Euros pour 7,4 Mds€ de valeur ajoutée.
Le commerce plus grand secteur, les services font plus de chiffres
Pour la répartition par secteur, c’est le commerce qui compte le plus grand nombre d’entreprises avec 42% du total, devant les services (35%), l’industrie (14%) et le bâtiment (9%). Mais en termes de valeur ajoutée, ce sont les services qui arrivent en tête avec 45 % devant le commerce (32%).
Concernant l’autonomie décisionnelle des entreprises, on apprend que 58% des entreprises réunionnaises sont apparentées à un groupe, dont la moitié (53%) appartient à un groupe réunionnais. Ces entreprises produisent plus de 80% de la valeur ajoutée et emploient 76% des effectifs recensés (entreprises dont le CA est supérieur à 750 000€ annuel). Elles sont appelées entreprises significatives. Cette approche doit toutefois considérer la part de filiales "autonomes" (29% des entreprises). Lesquelles disposent d’une certaine autonomie décisionnelle.
Là où le rapport devient intéressant, c’est lorsqu’il présente la localisation des centres de décision des entreprises réunionnaises générant plus de 750 000€ de chiffre d’affaires. La majorité de la localisation des liens financiers dans l’île se situe à La Réunion (47%), devant la métropole (20%) et l’étranger (12%).
Et GBH dans tout ça ?
Car il faut bien le préciser, la saisine de Didier Robert portait à l’origine sur les conséquences économiques du rachat de Vindémia par le Groupe Bernard Hayot. La demande s’est ensuite élargie pour intégrer l’ensemble de l’économie de l’île. D’ailleurs Dominique Vienne, l’a précisé d’entrée: « ce n’est un pas un travail sur la vente de Vindémia ».
Le rapport précise que les autres DOM constituent 9% de la localisation des liens financiers à La Réunion pour les entreprises significatives. L’IEDOM n’a pas précisé la part de chaque département ultra-marin dans ce chiffre. Mais après un calcul en croix, ces 9% valent 1,43Mds€. Et comme d’après l’INSEE, le chiffre d’affaires de GBH aux particuliers à La Réunion sera de 1,2 milliard € après réalisation de l’opération, la part du groupe martiniquais représente 80% des liens financiers venus des autres DOM.
Le rapport définitif est attendu en avril alors que la réponse de l’Autorité de la concurrence concernant le Vindémia sera rendue avant, peut-être même la semaine prochaine.
Pour les besoins de cette étude, l’IEDOM a dressé un panorama économique et financier des entreprises réunionnaises. On y apprend que l’île compte environ 45 000 entreprises. 69% de ces entreprises n’ont aucun salarié tandis que les autres en emploient 94 000. Toutes ces entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 25,3 milliards d’Euros pour 7,4 Mds€ de valeur ajoutée.
Le commerce plus grand secteur, les services font plus de chiffres
Pour la répartition par secteur, c’est le commerce qui compte le plus grand nombre d’entreprises avec 42% du total, devant les services (35%), l’industrie (14%) et le bâtiment (9%). Mais en termes de valeur ajoutée, ce sont les services qui arrivent en tête avec 45 % devant le commerce (32%).
Concernant l’autonomie décisionnelle des entreprises, on apprend que 58% des entreprises réunionnaises sont apparentées à un groupe, dont la moitié (53%) appartient à un groupe réunionnais. Ces entreprises produisent plus de 80% de la valeur ajoutée et emploient 76% des effectifs recensés (entreprises dont le CA est supérieur à 750 000€ annuel). Elles sont appelées entreprises significatives. Cette approche doit toutefois considérer la part de filiales "autonomes" (29% des entreprises). Lesquelles disposent d’une certaine autonomie décisionnelle.
Là où le rapport devient intéressant, c’est lorsqu’il présente la localisation des centres de décision des entreprises réunionnaises générant plus de 750 000€ de chiffre d’affaires. La majorité de la localisation des liens financiers dans l’île se situe à La Réunion (47%), devant la métropole (20%) et l’étranger (12%).
Et GBH dans tout ça ?
Car il faut bien le préciser, la saisine de Didier Robert portait à l’origine sur les conséquences économiques du rachat de Vindémia par le Groupe Bernard Hayot. La demande s’est ensuite élargie pour intégrer l’ensemble de l’économie de l’île. D’ailleurs Dominique Vienne, l’a précisé d’entrée: « ce n’est un pas un travail sur la vente de Vindémia ».
Le rapport précise que les autres DOM constituent 9% de la localisation des liens financiers à La Réunion pour les entreprises significatives. L’IEDOM n’a pas précisé la part de chaque département ultra-marin dans ce chiffre. Mais après un calcul en croix, ces 9% valent 1,43Mds€. Et comme d’après l’INSEE, le chiffre d’affaires de GBH aux particuliers à La Réunion sera de 1,2 milliard € après réalisation de l’opération, la part du groupe martiniquais représente 80% des liens financiers venus des autres DOM.
Le rapport définitif est attendu en avril alors que la réponse de l’Autorité de la concurrence concernant le Vindémia sera rendue avant, peut-être même la semaine prochaine.