

Matinée agitée dans le cœur historique saint-paulois. A 200 mètres de la sous-préfecture et à 500 mètres de la mairie, c'est le CCAS qui a été la cible du mécontentement des familles squatteuses de l'Eperon.
"Il n'y a eu aucun suivi des services sociaux depuis l'hébergement au village vacances famille de l'Ermitage de ces mères de familles", prévient Dominique Romély, le président de l'Association pour le développement de Saint-Paul qui accompagne ces mal-logés.
Vers 13h et après avoir discuté de façon informelle avec la directrice de l'organisme social de la ville de Saint-Paul, la délégation s'est finalement dispersée. En réunion avec les élus de la mairie, nous n'avons pu obtenir d'informations plus détaillées de la part de la responsable du centre social.
Les familles ont promis d'en remettre une couche demain. Le dossier de Marie-Séverine Louise, qui occupe illégalement un logement vide à l'Eperon quartier "lavoir 1" est le plus problématique. Selon l'intéressée, elle se serait acquittée de ses factures d'eau et d'électricité pendant ce laps de temps.
Malgré son souhait de ne plus communiquer, la mairie est finalement sortie de sa réserve et a clairement affiché sa position avant que les jeunes femmes ne quittent les lieux. Jean-Marc Gamarus, le 1er adjoint, a parlé de récupération politique de ce mécontentement. Pour preuve dit-il, la présence de Jean-François Fromens, le président de l'Association Départementale contre l’Exclusion et la Précarité (ADEP) aux côtés des squatteuses de l'Eperon.