
Le BTP est inquiet pour l'avenir de la filière à la Réunion. Hier, la FRBTP a publié un communiqué dans lequel elle évoque la possibilité d'une perte de 8000 emplois dans l'île : "Quand un industriel menace de supprimer 8000 emplois sur l’ensemble du territoire français, toute la classe politique française s’insurge. Quand le BTP réunionnais risque de perdre 8000 emplois dans les prochains mois sur un seul département, qui va monter au créneau ?", s'interroge l'organisation.
"Les luttes politiques conduisent à des annulations et reports de projets par principe, poursuit le communiqué. Ce sont ainsi des milliards d’euros d’investissements pour la Réunion qui ne se font pas, des milliers d’emplois qui disparaissent. La filière construction n’en peut plus d’être la victime perpétuelle de conflits d’intérêts. (…) À la veille d’années de rigueur, ces atermoiements menaçant chaque opportunité de développement sont irresponsables. La FRBTP demande à nos élus de se mobiliser d’urgence pour sauver l’activité et l’emploi à la Réunion".
Le Conseil général pointé du doigt sur le dossier des logements sociaux
Les syndicalistes pointent du doigt la responsabilité du Conseil général, qui tarde, selon eux, à débloquer une garantie permettant de démarrer la construction de 4000 logements sociaux : "Fin novembre, 4000 logements sociaux attendront une garantie du Conseil général pour pouvoir démarrer. Les marchés de ces logements sont signés et les entreprises attendent parfois depuis des mois l'ordre de démarrer les travaux. Le sujet, chaque mois repoussé à l'ordre de la commission permanente, retarde inexorablement les mises en chantiers qui devaient intervenir en juin 2012 et février 2013", expliquent-ils. Sur ce dossier, la FRBTP estime que "6000 emplois sont menacés si ces chantiers ne démarrent pas immédiatement".
2000 emplois perdus pour la route du Littoral ?
Dans un autre communiqué, le syndicat se mobilise également pour la route du Littoral et dénonce l'immobilisme des élus : "Combien de temps laissera-t-on encore chaque jour 80.000 personnes bloquées sous la falaise ?(...) Si ce petit jeu continue, il n'y aura ni nouvelle route, ni train, juste un milliard d'euros en moins pour la Réunion, 2000 emplois en moins dans la filière construction et quelques années de plus à tenir pour la route actuelle qui s'enfonce lentement dans la mer".
"Les luttes politiques conduisent à des annulations et reports de projets par principe, poursuit le communiqué. Ce sont ainsi des milliards d’euros d’investissements pour la Réunion qui ne se font pas, des milliers d’emplois qui disparaissent. La filière construction n’en peut plus d’être la victime perpétuelle de conflits d’intérêts. (…) À la veille d’années de rigueur, ces atermoiements menaçant chaque opportunité de développement sont irresponsables. La FRBTP demande à nos élus de se mobiliser d’urgence pour sauver l’activité et l’emploi à la Réunion".
Le Conseil général pointé du doigt sur le dossier des logements sociaux
Les syndicalistes pointent du doigt la responsabilité du Conseil général, qui tarde, selon eux, à débloquer une garantie permettant de démarrer la construction de 4000 logements sociaux : "Fin novembre, 4000 logements sociaux attendront une garantie du Conseil général pour pouvoir démarrer. Les marchés de ces logements sont signés et les entreprises attendent parfois depuis des mois l'ordre de démarrer les travaux. Le sujet, chaque mois repoussé à l'ordre de la commission permanente, retarde inexorablement les mises en chantiers qui devaient intervenir en juin 2012 et février 2013", expliquent-ils. Sur ce dossier, la FRBTP estime que "6000 emplois sont menacés si ces chantiers ne démarrent pas immédiatement".
2000 emplois perdus pour la route du Littoral ?
Dans un autre communiqué, le syndicat se mobilise également pour la route du Littoral et dénonce l'immobilisme des élus : "Combien de temps laissera-t-on encore chaque jour 80.000 personnes bloquées sous la falaise ?(...) Si ce petit jeu continue, il n'y aura ni nouvelle route, ni train, juste un milliard d'euros en moins pour la Réunion, 2000 emplois en moins dans la filière construction et quelques années de plus à tenir pour la route actuelle qui s'enfonce lentement dans la mer".