Premier enjeu de ce 3e tour, celui de la représentativité territoriale. Huguette Bello, qui s'est imposée ce dimanche face à Didier Robert aux Régionales, est maire de Saint-Paul, commune dont est originaire le président du Département, Cyrille Melchior. À l'heure où les politiques mais aussi la population réclament un rééquilibrage territorial, dit et redit lors des débats télévisés, placer deux Saint-Paulois(e)s à la tête des deux plus grandes collectivités de l'île pourrait faire désordre.
Deuxième enseignement de ce scrutin, le positionnement des binômes non-encartés ou composés d'une personnalité de droite et l'autre de gauche. Et les exemples étaient légions durant ces Départementales.
Ainsi, dans le canton 22, le maire DVG de Petite-Île, Serge Hoareau, a été confortablement réélu dès le premier tour (66,10%) avec sa binôme Sabrina Tionohoue, membre de la majorité municipale de Michel Fontaine (LR) à Saint-Pierre.
À Saint-Denis, la centriste Nassimah Dindar a été réélue haut la main dans le canton 10 aux côtés du premier adjoint d'Ericka Bareigts (PS).
Il faudra également voir le positionnement de certains nouveaux élus comme Jean-François Nativel, qui s'est toujours présenté comme apolitique mais qui faisait équipe avec Eglantine Victorine, soutien de Didier Robert.
Le maire des Avirons, Eric Ferrère, est classé plutôt à droite alors que sa binôme Louise Simbaye est proche de Mathieu Hoarau.
Dans le canton 18, le positionnement d'Aurélien Centon et de sa binôme Jeanne Hoarau sera également suivi, tout comme celui du binôme Gilles Hubert/Fabiola Lagourde soutenu par Vanessa Miranville à La Possession, ou encore ceux des binômes victorieux de Juliana M'Doihoma à Saint-Louis.
On l'a compris, la clé de ce 3e tour sera le positionnement des binômes dits "mixtes" avec trois blocs qui se feront face : un de droite, un autre de gauche et enfin le bloc des binômes "non-alignés". Si aujourd'hui la droite part majoritaire avec plus d'une vingtaine de conseillers déjà élus, un peu moins pour la gauche, ce sont bien ces binômes mixtes, ne se revendiquant ni de droite ni de gauche, qui feront cette élection et auront le rôle d'arbitre.
Enfin, dernier point sur les candidatures déjà déclarées pour la présidence depuis hier : pour le moment, seuls Cyrille Melchior, Nassimah Dindar et Serge Hoareau se sont positionnés. Mais attention aux surprises de dernière minute, qui rythment habituellement ce scrutin avec des retournements de situation particulièrement inattendus.
Les négociations d'entre-deux tours devraient se finaliser d'ici aujourd'hui ou demain avec plusieurs scenarii possibles quant à l'élection du ou de la président(e) du conseil départemental. Soit les deux blocs en présence se font face comme en 2017, avec une majorité et une opposition bien marquées (lors de l'élection du moins), le/la présidente est élu(e) à la majorité absolue, sur un ou deux tours. Soit, si aucune majorité ne se dégage, les conseillers départementaux refont un troisième vote mais à la majorité relative cette fois-ci. Enfin, si les candidats n'arrivent toujours pas à se départager, c'est le doyen(ne) de l'assemblée qui est élu(e) au bénéficie de l'âge.
Deuxième enseignement de ce scrutin, le positionnement des binômes non-encartés ou composés d'une personnalité de droite et l'autre de gauche. Et les exemples étaient légions durant ces Départementales.
Ainsi, dans le canton 22, le maire DVG de Petite-Île, Serge Hoareau, a été confortablement réélu dès le premier tour (66,10%) avec sa binôme Sabrina Tionohoue, membre de la majorité municipale de Michel Fontaine (LR) à Saint-Pierre.
À Saint-Denis, la centriste Nassimah Dindar a été réélue haut la main dans le canton 10 aux côtés du premier adjoint d'Ericka Bareigts (PS).
Il faudra également voir le positionnement de certains nouveaux élus comme Jean-François Nativel, qui s'est toujours présenté comme apolitique mais qui faisait équipe avec Eglantine Victorine, soutien de Didier Robert.
Le maire des Avirons, Eric Ferrère, est classé plutôt à droite alors que sa binôme Louise Simbaye est proche de Mathieu Hoarau.
Dans le canton 18, le positionnement d'Aurélien Centon et de sa binôme Jeanne Hoarau sera également suivi, tout comme celui du binôme Gilles Hubert/Fabiola Lagourde soutenu par Vanessa Miranville à La Possession, ou encore ceux des binômes victorieux de Juliana M'Doihoma à Saint-Louis.
On l'a compris, la clé de ce 3e tour sera le positionnement des binômes dits "mixtes" avec trois blocs qui se feront face : un de droite, un autre de gauche et enfin le bloc des binômes "non-alignés". Si aujourd'hui la droite part majoritaire avec plus d'une vingtaine de conseillers déjà élus, un peu moins pour la gauche, ce sont bien ces binômes mixtes, ne se revendiquant ni de droite ni de gauche, qui feront cette élection et auront le rôle d'arbitre.
Enfin, dernier point sur les candidatures déjà déclarées pour la présidence depuis hier : pour le moment, seuls Cyrille Melchior, Nassimah Dindar et Serge Hoareau se sont positionnés. Mais attention aux surprises de dernière minute, qui rythment habituellement ce scrutin avec des retournements de situation particulièrement inattendus.
Les négociations d'entre-deux tours devraient se finaliser d'ici aujourd'hui ou demain avec plusieurs scenarii possibles quant à l'élection du ou de la président(e) du conseil départemental. Soit les deux blocs en présence se font face comme en 2017, avec une majorité et une opposition bien marquées (lors de l'élection du moins), le/la présidente est élu(e) à la majorité absolue, sur un ou deux tours. Soit, si aucune majorité ne se dégage, les conseillers départementaux refont un troisième vote mais à la majorité relative cette fois-ci. Enfin, si les candidats n'arrivent toujours pas à se départager, c'est le doyen(ne) de l'assemblée qui est élu(e) au bénéficie de l'âge.