Le 1er mai est une date importante pour de nombreuses personnes à travers le monde. C'est la journée internationale des travailleurs, une journée de lutte et de célébration pour les travailleurs et les travailleuses du monde entier. Mais savez-vous pourquoi cette date s’est inscrite dans notre calendrier ?
Tout remonte aux Etats-Unis où, en pleine révolution industrielle, les ouvriers américains ont prévu un mouvement commun à Chicago en 1886, qui ont conduit à l'établissement de la journée de travail de huit heures pour les travailleurs. Cette manifestation fait très vite des victimes parmi les militants.
En 1989 se tient à Paris la réunion internationale des mouvements ouvriers où on décide d’une journée d’action commune de revendication salariale : ce sera le 1er mai pour tous, encore célébré dans plus de 110 pays de nos jours pour la journée de huit heures.
Cependant cette manifestation devra encore lutter pour s’imposer comme le mouvement de TOUS les travailleurs au XXème siècle entre répressions et récupérations politiques. Pourtant, en 1919, la journée devient fériée et en 1947 une loi fait du 1er mai un jour férié et chômé, la Fête du Travail nait. C’est une grande victoire pour les mouvements de gauche.
Un bond dans l’histoire, et on peut nommer la grande manifestation du 1er mai 1968 à Paris contre la guerre du Vietnam. Elle ne s’était plus tenue depuis 1954, début de la guerre d’Algérie.
Aujourd’hui, le sens de la Journée du Travail garde tout son sens. Les manifestations ont souvent pour objectif de rappeler aux gouvernements et aux employeurs l'importance de protéger les droits des travailleurs et de lutter contre les inégalités et les abus.
Plus que jamais, le 1er mai est marqué par la crise économique et sociale qui touche non seulement les plus vulnérables, une précarité toujours plus exacerbée et exprimée depuis le mouvement des « gilets jaunes » qui dénonce ainsi le gouffre qui se creuse entre les riches et les pauvres. La classe moyenne se précarise et tend à disparaître. Les salaires ne sont pas valorisés alors que l’inflation et les prix flambent, de nombreux métiers tendent à disparaitre notamment dans l’industrie.
Les services doivent s’adapter aux nouvelles technologies qui révolutionnent les métiers… De nouveaux défis qui demandent aux travailleurs d’être en veille permanente et d’intégrer dans leur parcours professionnel les nouveaux facteurs d’employabilité par la « formation à vie » dans un contexte où beaucoup subissent cette évolution et se marginalisent.
Le 1er mai reste donc un jour important où les manifestations sont des cris à ce sentiment d’injustice économique et sociale dans la vie de beaucoup et où il est important d’affirmer le sens de la « réhumanisation » du monde du travail au travers de salaires décents, des horaires de travail raisonnables…et des conditions de travail adaptées et récompensées par rapport aux efforts demandés.
Tout remonte aux Etats-Unis où, en pleine révolution industrielle, les ouvriers américains ont prévu un mouvement commun à Chicago en 1886, qui ont conduit à l'établissement de la journée de travail de huit heures pour les travailleurs. Cette manifestation fait très vite des victimes parmi les militants.
En 1989 se tient à Paris la réunion internationale des mouvements ouvriers où on décide d’une journée d’action commune de revendication salariale : ce sera le 1er mai pour tous, encore célébré dans plus de 110 pays de nos jours pour la journée de huit heures.
Cependant cette manifestation devra encore lutter pour s’imposer comme le mouvement de TOUS les travailleurs au XXème siècle entre répressions et récupérations politiques. Pourtant, en 1919, la journée devient fériée et en 1947 une loi fait du 1er mai un jour férié et chômé, la Fête du Travail nait. C’est une grande victoire pour les mouvements de gauche.
Un bond dans l’histoire, et on peut nommer la grande manifestation du 1er mai 1968 à Paris contre la guerre du Vietnam. Elle ne s’était plus tenue depuis 1954, début de la guerre d’Algérie.
Aujourd’hui, le sens de la Journée du Travail garde tout son sens. Les manifestations ont souvent pour objectif de rappeler aux gouvernements et aux employeurs l'importance de protéger les droits des travailleurs et de lutter contre les inégalités et les abus.
Plus que jamais, le 1er mai est marqué par la crise économique et sociale qui touche non seulement les plus vulnérables, une précarité toujours plus exacerbée et exprimée depuis le mouvement des « gilets jaunes » qui dénonce ainsi le gouffre qui se creuse entre les riches et les pauvres. La classe moyenne se précarise et tend à disparaître. Les salaires ne sont pas valorisés alors que l’inflation et les prix flambent, de nombreux métiers tendent à disparaitre notamment dans l’industrie.
Les services doivent s’adapter aux nouvelles technologies qui révolutionnent les métiers… De nouveaux défis qui demandent aux travailleurs d’être en veille permanente et d’intégrer dans leur parcours professionnel les nouveaux facteurs d’employabilité par la « formation à vie » dans un contexte où beaucoup subissent cette évolution et se marginalisent.
Le 1er mai reste donc un jour important où les manifestations sont des cris à ce sentiment d’injustice économique et sociale dans la vie de beaucoup et où il est important d’affirmer le sens de la « réhumanisation » du monde du travail au travers de salaires décents, des horaires de travail raisonnables…et des conditions de travail adaptées et récompensées par rapport aux efforts demandés.