Près d’un millier de personnes est descendu dans la rue ce vendredi 1er mai pour célébrer la fête du travail ([voir notre retour en images]urlblank:http://www.zinfos974.com/Defile-du-1er-mai-a-St-Denis-Pres-de-1-000-personnes-mobilisees-contre-l-austerite_a84519.html ). Un défilé traditionnel à l’appel de plusieurs organisations syndicales (CGTR, FO, FSU, Solidaires, Saiper et UNSA) qui portait cette année sur l’austérité, l’emploi et la situation précaire des salariés.
La manifestation a été l’occasion pour chaque syndicat d’exprimer ses revendications. La baisse de financements destinés à l’université et aux formations est principalement visée par les jeunes étudiants de l’UNEF: « Les jeunes ont envie de travailler mais on ne leur en donne pas les moyens« .
L’UNSA rappelle de son côté que la fête des travailleurs est une fête internationale et que « tous les salariés doivent avoir accès aux droits sociaux« . L’occasion aussi pour le syndicat de réaffirmer « avec force » ses ambitions et convictions sur la « nécessaire création d’emploi, et la question des salaires, élément incontournable de la reprise économique« .
« L’austérité est durablement installée depuis des années, ajoute le porte-parole de la Force Ouvrière (FO). Austérité ou rigueur, les constats sont les mêmes : chômage qui ne baisse pas, dégradation du pouvoir d’achat, échec du pacte de reponsabilité, projet de loi Macron ultralibéral qui banalise le travail du dimanche et flexibilise les procédures de licenciement économique, etc… Non au fourre-tout ! »
Les syndicalistes de la Saiper dénoncent eux la suppression de 115 classes cette année et annoncent qu’ils seront présents à la grève des fonctionnaires territoriaux du 19 mai. »Un véritable rattrapage et un syndicalisme » sont, selon eux, « nécessaires ». Et de dénoncer au passage « une politique zembrocal » au sein de l’hémicycle départemental.
La CGTR a souhaité profiter de cette journée pour dire » non aux réformes de la loi Macron, non au pacte de responsabilité et de solidarité. C’est une succession d’offensives envers le salariat« , estime Ivan Hoareau, qui appelle les salariés « à rester sur leurs valeurs de solidarité et d’indépendance, à s’y accrocher et à les faire vivre« .