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Le 12 novembre 1975, les Comores reconnus officiellement par l’ONU avec Mayotte comme île comorienne

Chaque année, depuis 37 ans, le 12 novembre rassemble tous ceux qui veulent ériger l’unité comorienne comme étendard dans l’archipel. L’intégrité territoriale sous la même bannière des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli est toujours au cœur des revendications comoriennes en ce jour anniversaire.   Les Comores, sous l’impulsion d’Ahmed Abdallah […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 12 novembre 2012 à 10H26

Chaque année, depuis 37 ans, le 12 novembre rassemble tous ceux qui veulent ériger l’unité comorienne comme étendard dans l’archipel. L’intégrité territoriale sous la même bannière des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli est toujours au cœur des revendications comoriennes en ce jour anniversaire.
 
Les Comores, sous l’impulsion d’Ahmed Abdallah déclarent leur l’indépendance le 6 juillet 1975. Le référendum de décembre 1974, largement majoritaire (95%) sur la Grande Comore, à Anjouan et Mohéli, pour une souveraineté de toutes les îles comoriennes, a scellé le sort du nouvel Etat des Comores. Même si Mayotte décide de rester au sein du giron territorial de la France.
 
Quelques mois plus tard, l’ONU suit le mouvement en votant une résolution internationale reconnaissant aux Comores le droit souverain à son peuple de disposer librement de sa nouvelle destinée au cœur de l’archipel.

Le 12 novembre 1975, Said Mohamed Djaffar, Chef de l’Etat et du gouvernement des Comores indépendantes, prend place à la tribune de l’ONU. Son discours va consacrer l’entrée officielle des Comores au sein de la communauté internationale.
 
La résolution 3385 de l’ONU: « respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores »

La résolution 3385 entérine ce souhait d’indépendance et réaffirme « la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli« .

La France s’abstient et Mayotte, en 1976, lors de deux référendums le 8 février et le 11 avril, vote encore pour son attachement à la République. Une consultation considérée comme nulle et non avenue par les instances internationales en séance plénière du 21 octobre 1976.

Aujourd’hui, les revendications d’unité nationale entre les quatre îles de l’archipel, malgré l’accession de Mayotte au statut de département en mars 2011, n’ont pas été jetées aux oubliettes au sein de la société comorienne et au plus haut sommet de l’Etat. Le président Ikililou, à l’assemblée de l’ONU, n’a pas mâché ses mots le 27 septembre dernier « sur la question de l’île comorienne de Mayotte« .
 
Mayotte française « une menace pour la paix et la stabilité des trois îles » selon le président comorien

« Il est de plus en plus évident que le fait que Mayotte soit restée sous administration française constitue une menace pour la paix et la stabilité des trois autres îles comoriennes, cette paix qui reste le socle de la liberté et de la prospérité.  Il n’est un secret pour personne que cette île a toujours servi de base arrière aux détracteurs des Comores qui ne souhaitent pas voir notre pays aller de l’avant… Des hommes, des femmes et des enfants, à bord d’embarcations de fortune appelées kwassa-kwassa ont péri dans le bras de mer séparant les îles comoriennes d’Anjouan et de Mayotte, en raison du visa (Ndlr : visa Balladur de 1995 qui abolit la libre circulation entre Mayotte et le reste des Comores) que la France a imposé aux îles d’Anjouan, Grande Comores et Mohéli« , a souligné le président comorien, au pouvoir depuis le 26 mai 2011.

Et le chef de l’Etat des Comores de se montrer déterminé sur l’avenir de Mayotte, indissociable selon lui de son archipel d’origine. « J’espère, enfin, qu’elle répondra positivement à notre appel pressant pour qu’ensemble nous trouvions une solution propice au retour de Mayotte dans son giron naturel, qui reste l’Union des Comores.  C’est ainsi, qu’on mettra fin au drame humanitaire et qu’on pourra garantir une stabilité durable à mon pays« , a affirmé le président comorien Ikililou.

Source: [http://www.indian-ocean-times.com/]urlblank:http://www.indian-ocean-times.com/

 

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