
L'ancien champion cycliste Laurent Jalabert est dans la tourmente : selon L'Equipe, un échantillon d'urine du coureur, prélevé lors du Tour de France 1998 et testé en 2004, aurait été positif à l'EPO, un produit indétectable à l'époque. Ces tests rétroactifs ont été effectués par l'Agence française de lutte contre le dopage, au moment où Laurent Jalabert évoluait sous les couleurs de l'équipe ONCE, dirigée par le sulfureux Manolo Sainz, l'un des accusés (blanchi) de l'affaire Puerto.
Comme le raconte Le Nouvel Obs, il n'avait pas terminé ce Tour, marqué par l'affaire Festina, puisque toutes les équipes espagnoles avaient abandonné pour protester contre l'exclusion de cette équipe.
Le 15 mai dernier, Jalabert a été entendu par la commission d'enquête sénatoriale. "J'ai couru dans trois équipes (Toshiba, Once, CSC, ndlr). Comme les autres coureurs, j'avais tout un encadrement en qui, moi, j'avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical", avait-il alors expliqué.
Laurent Jalabert, qui présente la particularité d'avoir à la fois remporté sur le Tour de France le classement par points (1992 et 1995) et le classement de la montagne (2001 et 2002), avait en revanche admis avoir reçu des infiltrations de corticoïdes, justifiées à l'époque par les fameuses AUT, les autorisations à usage thérapeutique.
"Mais à aucun moment, je n'ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances", avait insisté Jalabert. "Je n'ai pas dépensé un franc à l'époque pour en voir ou acheter des produits interdits."
Sur France 2, Laurent Jalabert a plaidé l'ignorance. "Je m'attendais vraiment pas à ça, surtout maintenant", a-t-il expliqué, avant d'ajouter: "Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai". Sur RTL, il a rejeté la responsabilité sur son staff médical, à qui il a "toujours fait confiance."
Comme le raconte Le Nouvel Obs, il n'avait pas terminé ce Tour, marqué par l'affaire Festina, puisque toutes les équipes espagnoles avaient abandonné pour protester contre l'exclusion de cette équipe.
Le 15 mai dernier, Jalabert a été entendu par la commission d'enquête sénatoriale. "J'ai couru dans trois équipes (Toshiba, Once, CSC, ndlr). Comme les autres coureurs, j'avais tout un encadrement en qui, moi, j'avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical", avait-il alors expliqué.
Laurent Jalabert, qui présente la particularité d'avoir à la fois remporté sur le Tour de France le classement par points (1992 et 1995) et le classement de la montagne (2001 et 2002), avait en revanche admis avoir reçu des infiltrations de corticoïdes, justifiées à l'époque par les fameuses AUT, les autorisations à usage thérapeutique.
"Mais à aucun moment, je n'ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances", avait insisté Jalabert. "Je n'ai pas dépensé un franc à l'époque pour en voir ou acheter des produits interdits."
Sur France 2, Laurent Jalabert a plaidé l'ignorance. "Je m'attendais vraiment pas à ça, surtout maintenant", a-t-il expliqué, avant d'ajouter: "Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai". Sur RTL, il a rejeté la responsabilité sur son staff médical, à qui il a "toujours fait confiance."