
De gauche à droite: Stéphane Poupault (directeur du pôle Outremer chez SMALT Capital), Marguerite Pappalardo (Directrice d'investissements chez SMALT Capital), Pierre Bonnery (CEPAC Réunion-Mayotte) et Alain Ripert (Membre du directoire en charge du pôle Outremer à la Caisse d'Épargne CEPAC)
Smalt Capital (anciennement ACG Management) est une société de gestion régionale de capital investissement, spécialisée dans le financement en fonds propres de PME non-cotées. Leader dans son secteur d'activités dans le sud-ouest de l'hexagone, elle est implantée à Marseille (où elle a d'ailleurs son siège social), à Nice, en Corse mais aussi à La Réunion depuis 2002. Smalt Capital intervient notamment au capital des sociétés à travers des fonds d'investissement pour renforcer leurs fonds propres mais aussi aider les entreprises des territoires où elle implantée à se développer et "devenir les leaders de demain", explique son directeur du Pôle Outremer, Stéphane Poupault. Elle gère des fonds pour le compte d'investisseurs institutionnels comme des banques ou des collectivités régionales mais aussi des particuliers à travers des fonds d'investissements de proximité.
Pour la petite histoire, Smalt Capital, connue anciennement sous le nom d'ACG Management, s'est rebaptisée ainsi en référence au pigment minéral bleu qui évoque les océans, dénominateur commun entre ses bureaux basés en Méditerranée en Paca et en Corse et l'océan Indien et son siège social ouvert en 2012 à Saint-Denis avec des équipes dédiées.
Depuis 2002, Smalt Capital a investi dans l'île près de 35 millions d'euros à travers 44 sociétés. "On se devait aujourd'hui de lancer un nouveau véhicule d'investissement pour accompagner les entreprises du territoire et réagir dans cette période compliquée avec un véhicule permettant de renforcer leurs fonds propres", explique Stéphane Poupault, directeur du Pôle océan Indien chez Smalt.
10 millions d'euros disponibles dès aujourd'hui et 10 millions supplémentaires à venir
Le FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement) en question, baptisé RUNaissance, est un fonds régional dédié majoritairement à La Réunion et à Mayotte pour accélérer la valeur des entreprises de ces territoires. Une première enveloppe disponible de 10 millions d'euros, avec l'objectif affiché de la porter à 20 millions d'euros, entièrement souscrite par la Caisse d'Épargne CEPAC, accompagnera notamment les PME réunionnaises dans leurs opérations de capital développement et de capital transmission. Des discussions sont toujours en cours avec des souscripteurs et Smalt prévoit à terme de faire entre 15 et 20 investissements via ce fonds, avec une période d'investissements de 5 ans,
"Nous sommes dans une situation compliquée où la crise a mis en lumière le manque de fonds propres des entreprises. Nous serons donc en capacité de venir sur des sujets comme le refinancement des PGE (NDLR: Prêt garanti par l'État) ou des prêts rebonds pour renforcer les fonds propres des sociétés", indique Stéphane Poupault.
RUNaissance va intervenir sous forme de prise de participation du capital des sociétés à travers différents titres financiers pour accompagner un certains nombre d'opérations. Le ticket du fonds démarrera à 500 000 euros avec la possibilité de monter jusqu'à 2 millions d'euros sur des entreprises déjà structurée et qui réalisent entre 1,5 et 2 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Ce fonds RUNaissance ne s'adressera donc pas aux entreprises déjà en difficulté prévient Stéphane Poupault. "Il y a deux secteurs où nous n'irons pas c'est l'innovation et le retournement. En revanche, sur tous les projets de développement, de transmission, que ce soit la construction d'une nouvelle usine ou d'une nouvelle chaîne de production, le lancement de nouveaux produits, faire de la croissance externe, réorganiser le capital ou racheter un actionnaire, tous ces sujets sont éligibles au fonds RUNaissance".
"Nous avons relevé sur les 12 derniers mois une vingtaine de projets d'investissements intéressants, d'où l'idée de la relance de ce nouveau véhicule financier", ajoute pour sa part Alain Ripert, membre du directoire de la Caisse d'Épargne CEPAC, en charge du pôle Outremer. La banque souhaite notamment renforcer ses dispositifs d'accompagnement des PME, prises en étau par la crise du Coronavirus. "Nous ne pouvions pas être absents dans cette période particulière et nous n'avions pas hésité à mettre 10 millions d'euros dans ce fonds, d'autant plus qu'il y a un réel besoin à La Réunion", assure Alain Ripert.
Ce dernier croit d'ailleurs à une sortie de crise des entreprises réunionnaises "plus rapide" qu'en métropole en raison de leur dynamique "plus positive que ce que l'on peut voir en métropole".
Pour la petite histoire, Smalt Capital, connue anciennement sous le nom d'ACG Management, s'est rebaptisée ainsi en référence au pigment minéral bleu qui évoque les océans, dénominateur commun entre ses bureaux basés en Méditerranée en Paca et en Corse et l'océan Indien et son siège social ouvert en 2012 à Saint-Denis avec des équipes dédiées.
Depuis 2002, Smalt Capital a investi dans l'île près de 35 millions d'euros à travers 44 sociétés. "On se devait aujourd'hui de lancer un nouveau véhicule d'investissement pour accompagner les entreprises du territoire et réagir dans cette période compliquée avec un véhicule permettant de renforcer leurs fonds propres", explique Stéphane Poupault, directeur du Pôle océan Indien chez Smalt.
10 millions d'euros disponibles dès aujourd'hui et 10 millions supplémentaires à venir
Le FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement) en question, baptisé RUNaissance, est un fonds régional dédié majoritairement à La Réunion et à Mayotte pour accélérer la valeur des entreprises de ces territoires. Une première enveloppe disponible de 10 millions d'euros, avec l'objectif affiché de la porter à 20 millions d'euros, entièrement souscrite par la Caisse d'Épargne CEPAC, accompagnera notamment les PME réunionnaises dans leurs opérations de capital développement et de capital transmission. Des discussions sont toujours en cours avec des souscripteurs et Smalt prévoit à terme de faire entre 15 et 20 investissements via ce fonds, avec une période d'investissements de 5 ans,
"Nous sommes dans une situation compliquée où la crise a mis en lumière le manque de fonds propres des entreprises. Nous serons donc en capacité de venir sur des sujets comme le refinancement des PGE (NDLR: Prêt garanti par l'État) ou des prêts rebonds pour renforcer les fonds propres des sociétés", indique Stéphane Poupault.
RUNaissance va intervenir sous forme de prise de participation du capital des sociétés à travers différents titres financiers pour accompagner un certains nombre d'opérations. Le ticket du fonds démarrera à 500 000 euros avec la possibilité de monter jusqu'à 2 millions d'euros sur des entreprises déjà structurée et qui réalisent entre 1,5 et 2 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Ce fonds RUNaissance ne s'adressera donc pas aux entreprises déjà en difficulté prévient Stéphane Poupault. "Il y a deux secteurs où nous n'irons pas c'est l'innovation et le retournement. En revanche, sur tous les projets de développement, de transmission, que ce soit la construction d'une nouvelle usine ou d'une nouvelle chaîne de production, le lancement de nouveaux produits, faire de la croissance externe, réorganiser le capital ou racheter un actionnaire, tous ces sujets sont éligibles au fonds RUNaissance".
"Nous avons relevé sur les 12 derniers mois une vingtaine de projets d'investissements intéressants, d'où l'idée de la relance de ce nouveau véhicule financier", ajoute pour sa part Alain Ripert, membre du directoire de la Caisse d'Épargne CEPAC, en charge du pôle Outremer. La banque souhaite notamment renforcer ses dispositifs d'accompagnement des PME, prises en étau par la crise du Coronavirus. "Nous ne pouvions pas être absents dans cette période particulière et nous n'avions pas hésité à mettre 10 millions d'euros dans ce fonds, d'autant plus qu'il y a un réel besoin à La Réunion", assure Alain Ripert.
Ce dernier croit d'ailleurs à une sortie de crise des entreprises réunionnaises "plus rapide" qu'en métropole en raison de leur dynamique "plus positive que ce que l'on peut voir en métropole".