Dans un enregistrement que nous nous sommes procurés, un policier de Bobigny explique à Myriam, la mère de Lana, une Réunionnaise mineure disparue quelques heures le week-end dernier, que l'homme qui aurait attiré la jeune fille dans ses filets est un criminel.
"Son casier porte de nombreuses mentions et il a déjà été incarcéré", commente le fonctionnaire. Celui-ci explique à la mère de famille que c'est en raison de ce déplorable pedigree que trois équipages du commissariat de police de Bobigny ont été envoyés pour intervenir sur la situation d'enlèvement qui a concerné Lana pendant quelques heures.
"Son casier porte de nombreuses mentions et il a déjà été incarcéré", commente le fonctionnaire. Celui-ci explique à la mère de famille que c'est en raison de ce déplorable pedigree que trois équipages du commissariat de police de Bobigny ont été envoyés pour intervenir sur la situation d'enlèvement qui a concerné Lana pendant quelques heures.
Une valeur marchande
Dans une discussion avec la mère de la jeune fille, ce policier parle de "criminalité organisée" et indique que Lana représentait pour le couple qu'elle a suivi jusqu'à leur appartement de Bobigny "une valeur marchande". "On vend des jeunes filles comme la vôtre entre 45 et 50.000 euros" affirme le policier. Celui-ci serait Réunionnais, s'exprimant en créole plusieurs fois et citant différentes situations vécues auprès de ses neveux à Salazie.
Dimanche 8 mai dernier, Lana voyageait de Bayonne, où réside son père, jusqu'à La Réunion où elle rentrait rejoindre sa mère à Saint-Pierre. Pendant son transit à l'aéroport Charles-de-Gaulle, elle aurait cherché dans le hall des arrivées un chargeur pour son téléphone qui n'avait plus de batterie. Elle se serait alors adressée à un couple. La discussion se serait engagée et le jeune homme lui aurait proposé de les suivre en train jusqu'à Bobigny.
Dans une discussion avec la mère de la jeune fille, ce policier parle de "criminalité organisée" et indique que Lana représentait pour le couple qu'elle a suivi jusqu'à leur appartement de Bobigny "une valeur marchande". "On vend des jeunes filles comme la vôtre entre 45 et 50.000 euros" affirme le policier. Celui-ci serait Réunionnais, s'exprimant en créole plusieurs fois et citant différentes situations vécues auprès de ses neveux à Salazie.
Dimanche 8 mai dernier, Lana voyageait de Bayonne, où réside son père, jusqu'à La Réunion où elle rentrait rejoindre sa mère à Saint-Pierre. Pendant son transit à l'aéroport Charles-de-Gaulle, elle aurait cherché dans le hall des arrivées un chargeur pour son téléphone qui n'avait plus de batterie. Elle se serait alors adressée à un couple. La discussion se serait engagée et le jeune homme lui aurait proposé de les suivre en train jusqu'à Bobigny.
Trois équipages de policiers engagés
Ne parvenant pas à joindre sa fille, Myriam s'était inquiétée et avait réussi, avec l'aide d'une amie de sa fille et de la géolocalisation d'une application d'un réseau social, à la localiser. Selon le policier, le jeune ravisseur présumé se serait rendu compte qu'il allait être cerné. Il aurait alors lui-même ramené Lana au commissariat de Bobigny.
Selon les premiers éléments, il aurait été entendu ainsi que la femme qui l'accompagnait mais aucune charge n'aurait, pour l'heure, été retenue contre eux.
Myriam a déposé plainte à Bayonne où elle s'est rendue avant de rentrer à La Réunion. Elle affirme que le commissariat de Bobigny n'aurait pas accepté qu'elle y dépose plainte pour enlèvement.
Par ailleurs, placée dans un foyer en attendant ses parents, Lana aurait fait une fugue en compagnie de deux autres filles placées, dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Elle aurait été alors conduite dans un autre commissariat du département de la Seine-Saint-Denis (93) avant que Myriam ne la récupère.
Ne parvenant pas à joindre sa fille, Myriam s'était inquiétée et avait réussi, avec l'aide d'une amie de sa fille et de la géolocalisation d'une application d'un réseau social, à la localiser. Selon le policier, le jeune ravisseur présumé se serait rendu compte qu'il allait être cerné. Il aurait alors lui-même ramené Lana au commissariat de Bobigny.
Selon les premiers éléments, il aurait été entendu ainsi que la femme qui l'accompagnait mais aucune charge n'aurait, pour l'heure, été retenue contre eux.
Myriam a déposé plainte à Bayonne où elle s'est rendue avant de rentrer à La Réunion. Elle affirme que le commissariat de Bobigny n'aurait pas accepté qu'elle y dépose plainte pour enlèvement.
Par ailleurs, placée dans un foyer en attendant ses parents, Lana aurait fait une fugue en compagnie de deux autres filles placées, dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Elle aurait été alors conduite dans un autre commissariat du département de la Seine-Saint-Denis (93) avant que Myriam ne la récupère.
La compagnie aurait dû refuser l'embarquement
Autre et dernier volet de cette affaire, la responsabilité de la compagnie Air France que Myriam compte engager dès son retour sur l'île. "Ma fille ayant 14 ans, n'étant pas accompagnée, la compagnie aurait dû, en vérifiant son passeport, se rendre compte qu'à son âge il est interdit de voyager seul. Ce qui aurait permis d'éviter tous ces tourments".
La mère de famille saint-pierroise compte déposer plainte contre la compagnie aérienne à son retour. Mais pour l'instant, elle reste avec sa fille en métropole pour des raisons familiales.
Autre et dernier volet de cette affaire, la responsabilité de la compagnie Air France que Myriam compte engager dès son retour sur l'île. "Ma fille ayant 14 ans, n'étant pas accompagnée, la compagnie aurait dû, en vérifiant son passeport, se rendre compte qu'à son âge il est interdit de voyager seul. Ce qui aurait permis d'éviter tous ces tourments".
La mère de famille saint-pierroise compte déposer plainte contre la compagnie aérienne à son retour. Mais pour l'instant, elle reste avec sa fille en métropole pour des raisons familiales.