Le temps qui passe n'apaise pas les tensions à la Possession. Après avoir porté plainte auprès du procureur de la République pour exercice abusif du pouvoir de police par le maire à son encontre, Marie-Andrée Lacroix Faveur double son action devant le juge administratif cette fois.
La conseillère municipale avait été expulsée de la séance par la police municipale sur la commande du maire Vanessa Miranville, au prétexte qu'elle ne respectait pas l’autorisation de prise de parole.
Selon l'élue d'opposition, cette mesure d’expulsion ne s’imposait absolument pas et était complètement disproportionnée par rapport à la situation. "Mon droit d’expression en tant qu’élue de la République Française a été violé, j’en demande la réparation", maintient l'élue.
Une requête en ce sens a été déposée par son avocat, Me Jérôme Maillot, auprès du Tribunal Administratif afin d’annuler la décision d’expulsion prise à son encontre lors de ce fameux conseil du 13 novembre, ainsi que l’annulation de toutes les délibérations prises après son expulsion.
"Ne pas réagir, c’est laisser s’installer le système d’une époque révolue où certains personnages de l’histoire de La Réunion régnaient en seigneurs et maîtres sur celles et ceux qu’ils considéraient comme leurs subordonnés", affirme celle qui a siégé pendant 6 ans, de 2008 à 2014, dans les rangs de l’opposition face au maire Roland Robert et son équipe.
"J'étais entourée d’un public partisan à sa cause, les débats y étaient houleux, de rude épreuve, mais jamais aucun élu n’a eu à subir une telle décision...", rappelle-t-elle aujourd'hui.
La conseillère municipale avait été expulsée de la séance par la police municipale sur la commande du maire Vanessa Miranville, au prétexte qu'elle ne respectait pas l’autorisation de prise de parole.
Selon l'élue d'opposition, cette mesure d’expulsion ne s’imposait absolument pas et était complètement disproportionnée par rapport à la situation. "Mon droit d’expression en tant qu’élue de la République Française a été violé, j’en demande la réparation", maintient l'élue.
Une requête en ce sens a été déposée par son avocat, Me Jérôme Maillot, auprès du Tribunal Administratif afin d’annuler la décision d’expulsion prise à son encontre lors de ce fameux conseil du 13 novembre, ainsi que l’annulation de toutes les délibérations prises après son expulsion.
"Ne pas réagir, c’est laisser s’installer le système d’une époque révolue où certains personnages de l’histoire de La Réunion régnaient en seigneurs et maîtres sur celles et ceux qu’ils considéraient comme leurs subordonnés", affirme celle qui a siégé pendant 6 ans, de 2008 à 2014, dans les rangs de l’opposition face au maire Roland Robert et son équipe.
"J'étais entourée d’un public partisan à sa cause, les débats y étaient houleux, de rude épreuve, mais jamais aucun élu n’a eu à subir une telle décision...", rappelle-t-elle aujourd'hui.