

La première période s'est pourtant bien passée. C'est dans les vestiaires que tout se gâte, alors que l'entraîneur Raymond Domenech, certes un peu nerveux, recadre ses joueurs. A la mi-temps, le score étant nul et vierge, le sélectionneur n'a pas prévu de remplacer Anelka. Quand Raymond Domenech dit à Anelka d'arrêter de décrocher en permanence pour rester plus en pointe, et plus proche de la surface, l'avant-centre de l'équipe de France conteste, et lui répond : "Va te faire enculer, fils de pute".
Ces propos, qui avaient fait la Une du journal L'Equipe, le 19 juin dernier, avaient suscité la controverse. Anelka est alors renvoyé de l'équipe, mais à la suite de cette décision, il déclare par voie de presse : "Je tiens à préciser que les mots qui sont sortis dans la presse ne sont pas mes mots".
Mais mardi, devant la commission de discipline de la Fédération française de football, les membres de l'équipe de France, ont été unanimes. L'attaquant aurait lancé à l'entraîneur: "Va te faire enculer avec ton équipe".
Reste que la sanction est lourde. Et s'il n'avait pas voulu présenter d'excuses publiques, Nicolas Anelka s'était excusé devant le staff de l'équipe de France. Il n'en est pas moins exclu pour dix-huit matchs de l'équipe de France, ce qui représente deux ans sans jouer au sein de l'équipe.
Pourtant, l'ex-attaquant continue d'ironiser : "Pour moi, toute cette histoire de commission de je ne sais quoi est une aberration, une mascarade pour ne pas perdre la face", a-t-il déclaré à l'issue de la réunion de la commission de discipline, à laquelle il ne s'était même pas présenté. "Ce sont de vrais clowns ces gens... Je suis mort de rire!" a affirmé le footballeur aux 69 sélections et 14 buts en équipe de France...