Né en 1949 à Djoliba, un village malien, sa naissance fait scandale. Noir à la peau blanche, les « sorciers » du coin vont lui prédire les pires destins. Salif devient très vite autonome, sa couleur de peau est souvent la proie des moqueries des autres enfants.
Fasciné par la musique, Salif Keita se forge une voix singulière. Plus grand, il part vivre seul à Bamako pour chanter dans les cafés et sur les marchés. Il commence à rencontrer d’autres musiciens et intégrer des groupes.
Son premier album, il l’enregistre en Côte d’Ivoire avec son groupe du moment. Pour le public européen, il se révélera à l’occasion des musiques métisses d’Angoulême. Salif Keita s’installe alors à Montreuil, fief de la communauté malienne. Les tournées se multiplient, dont la Réunion en octobre 1987.
Plus tard il retournera à Bamako ouvrir un studio d’enregistrement. En 2003, l’album « Moffou » se vend à plus de 100.000 exemplaires en France. Un tournant dans la carrière du chanteur, période où Salif Keita va décider de rentrer définitivement habiter au Mali.
Depuis, l’artiste a sorti plusieurs albums, son prochain est d’ailleurs prévu pour la fin de l’année, et poursuit ses tournées. Ce 23 mai, il sera donc à la Halle des manifestations du Port pour un concert unique.
Informations et réservations avec Otébiyé et Kabardock.