Alors qu’elle a longtemps voulu être dissimulée et considérée comme une « fake news » comme le souligne le JIR, une enquête préliminaire, concernant la villa de Nassimah Dindar, avait bel et bien été ouverte par le parquet national financier (PNF).
L’affaire a été reprise ce mercredi par la justice parisienne spécialisée dans la délinquance financière de haut vol. La sénatrice, présente sur les lieux a ainsi vu les gendarmes de la section de recherche de Saint-Denis chez elle, dans sa villa. Apparemment prévenue, Nassimah Dindar ne s’est pas opposée à cette perquisition, voulant jouer la totale transparence et prouver qu’elle n’avait rien à cacher.
Selon les premiers renseignements du JIR, « les enquêteurs de la section de recherches ont saisi chez l’élu tous les documents liés à la construction de la villa de la sénatrice. Il s’agit principalement de factures des travaux, des plans, permis de construire, autorisations des bâtiments de France, et autres pièces comptables ou administratives ». Les gendarmes ont également pris de nombreux clichés de la case et fait des relevés de mesures métriques. Ils confronteront les documents trouvés à ceux récupérés au service de l’urbanisme de la mairie de Saint-Denis.
En effet, le PNF s’interroge sur le permis de construire de la villa ainsi que sur les conditions des nombreux travaux qui ont suivi. Certaines investigations révèlent que le chantier aurait été dirigé par des « entrepreneurs fantômes ».
Toujours selon les premiers renseignements, « aucune audition n’a pour l’instant été effectuée ». Les gendarmes se laissent le temps d’analyser les différents documents. Suite à leur constat, la sénatrice et Ibrahim Dindar, qui était à l’époque son mari, pourraient donc être entendus.