En mars dernier, un homme, dans un geste désespéré, s’est jeté sur les rails du RER. Il a été hospitalisé dans un état grave. Cet homme s’appelle « Frédéric », la cinquantaine, il faisait partie des 800 personnes qui travaillent au service d’un couple royal, au château d’un saint faubourg, au sein de Paris.
Après avoir travaillé 23 ans dans les rangs des petites mains, une escouade discrète mais non moins laborieuse œuvrant quotidiennement pour le lustre du palais et le luxe de la vie monarchique, Frédéric venait d’apprendre qu’il était remercié pour ses bons et loyaux services. Lorsqu’on l’a ramassé sur les voies du RER quelques jours après l’annonce de son « limogeage », il n’avait aucun bagage, ni aucun papier sur lui. Il portait uniquement au cou son badge à l’effigie de la royauté.
23 ans d’une vie consacrés à astiquer les couverts en argent, à faire reluire la porcelaine et le cristal (symbole de pureté), objets sans lesquels pour les rois, reines et leurs « nobles » invités, aucune nourriture ne serait digne, aucune eau assez pure.
La vie de château fait rêver plus d’un mais derrière son faste et tout son décorum, le rêve peut hélas pour certains, virer au cauchemar. Tout dépend du bon vouloir des têtes couronnées, de la hauteur de leurs exigences, de la grandeur de leur âme si tant est qu’elles en ont une.
Au château, dans les parties communes, la vie a repris son cours « normal », chacun s’efforçant de maintenir son émotion à l’abri des regards.
Le roi s’enivre de son suprême pouvoir. Les autres sont à la peine. Ils trinquent et trinqueront encore.
Dehors, la coupe est pleine, à ras-bord…
NB : Ces quelques lignes sont inspirées d’un article « exclusif » de l’hebdomadaire Marianne publié récemment : « Malaise chez les petites mains de l’Elysée ». Cet article a été très peu relayé et n’a apparemment soulevé aucun commentaire dans les grands médias nationaux. Un simple fait divers en somme, mais derrière lequel se cache une tout autre réalité.
Après avoir travaillé 23 ans dans les rangs des petites mains, une escouade discrète mais non moins laborieuse œuvrant quotidiennement pour le lustre du palais et le luxe de la vie monarchique, Frédéric venait d’apprendre qu’il était remercié pour ses bons et loyaux services. Lorsqu’on l’a ramassé sur les voies du RER quelques jours après l’annonce de son « limogeage », il n’avait aucun bagage, ni aucun papier sur lui. Il portait uniquement au cou son badge à l’effigie de la royauté.
23 ans d’une vie consacrés à astiquer les couverts en argent, à faire reluire la porcelaine et le cristal (symbole de pureté), objets sans lesquels pour les rois, reines et leurs « nobles » invités, aucune nourriture ne serait digne, aucune eau assez pure.
La vie de château fait rêver plus d’un mais derrière son faste et tout son décorum, le rêve peut hélas pour certains, virer au cauchemar. Tout dépend du bon vouloir des têtes couronnées, de la hauteur de leurs exigences, de la grandeur de leur âme si tant est qu’elles en ont une.
Au château, dans les parties communes, la vie a repris son cours « normal », chacun s’efforçant de maintenir son émotion à l’abri des regards.
Le roi s’enivre de son suprême pouvoir. Les autres sont à la peine. Ils trinquent et trinqueront encore.
Dehors, la coupe est pleine, à ras-bord…
NB : Ces quelques lignes sont inspirées d’un article « exclusif » de l’hebdomadaire Marianne publié récemment : « Malaise chez les petites mains de l’Elysée ». Cet article a été très peu relayé et n’a apparemment soulevé aucun commentaire dans les grands médias nationaux. Un simple fait divers en somme, mais derrière lequel se cache une tout autre réalité.