Une grande partie de la vie de « l’avocat de la terreur », Jacques Vergès, décédé en août dernier, a été vendue aux enchères publiques, samedi dernier. L’ancien avocat et frère de Paul Vergès devait beaucoup d’argent au fisc et aux banques. La vente aux enchères s’est déroulée dans son hôtel particulier du 9ème arrondissement.
« Trois étages aux murs sales et lézardés et à la peinture écaillée, qui abritaient à la fois son cabinet et le petit deux-pièces dans lequel il vivait« , relate Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde. Tout y est passé, bureau, tableaux, livres, petits mobiliers… a l’exception de ses dossiers et archives mis à « l’abri par le conseil de l’ordre« . Une vente aux enchères qui a attiré énormément de monde, dont de nombreux confrères.
Parmi les objets vendus, la collection de jeux d’échec a rencontré le « plus de succès » auprès des avocats. « Disposées sur une immense table dans l’antichambre de son cabinet, la légende raconte que les parties duraient des mois, voire des années, les clients de Jacques Vergès étant invités à ne jouer qu’un seul coup à chacun de leurs rendez-vous« , explique-t-elle.
La chronique est à lire ici : [La vie de Jacques Vergès en menus morceaux]url:http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/