L’absorption du CO² par le milieu naturel est un processus complexe: 55% de l’excès de CO² provoqué par l’activité humaine est absorbé via divers mécanismes tels que la photosynthèse, conduisant à une croissance plus importante de la végétation, où est absorbé par l’océan. Mais ces mécanismes pourraient finir par se bloquer voir s’inverser dans le cas de l’absorption par les océans. Certains scientifiques pensent que ce processus est déjà entamé.
Mais ce n’est pas l’avis de l’université du Colorado. Dans une étude publiée [dans le magazine Nature]urlblank:http://www.nature.com/nature/journal/v488/n7409/full/nature11299.html le 1er août, les scientifiques ont étudié des données sur 50 ans pour montrer que, si l’absorption de CO² par les océans a doublé entre 1960 et 2010, il n’y a aucun signe apparent de ralentissement, de blocage ou d’inversion du mécanisme. Ne pas prendre en compte ce phénomène rendrait les modèles de prédiction du réchauffement climatique erronés. Ca ne signifie pas pour autant que le réchauffement climatique n’aura pas lieu mais qu’il pourrait être plus lent que prévu actuellement.