Les faits reprochés à la ministre auraient été commis dans le cadre de sa profession. Une première plainte avait été déposée le 25 mai, suivie d’une seconde le 27 mai et les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Chrysoula Zacharopoulou est accusée par les plaignantes de viols gynécologiques, c’est-à-dire des pénétrations pratiquées sans consentement.
Spécialiste de l’endométriose, Chrysoula Zacharopoulou exerçait ses fonctions à l’hôpital Trousseau et à l’hôpital Tenon à Paris. Elle travaillait sous la direction du professeur Emile Daraï; lui-même accusé par 25 patientes de viols et violences gynécologiques.
Contacté par plusieurs médias, Matignon se refuse pour le moment de commenter cette affaire.