Une ressource en eau de bonne qualité
La qualité physico chimique des rivières reste satisfaisante. Au regard de l’analyse des matières azotées et phosphorées, seule la Ravine Saint Gilles présente un état moyen sur le paramètre phosphore total. Pour les substances nitrate et orthophosphate, toutes les stations présentent un état bon à très bon.
L’état qualitatif des eaux souterraines reste également bon sur 82% des points suivis. Les aquifères présentent une plus forte sensibilité aux pollutions par les nitrates. 27% des stations suivies sont classées en état moins que bon, bien que cette proportion soit en recul depuis deux ans.
Un phénomène de salinisation est mis en évidence sur les aquifères de Saint-Paul, La Saline-Trois Bassins et du Gol.
Un effort analytique conséquent sur les micropolluants
En 2017, la surveillance de micropolluants concerne 654 molécules pour les cours d’eau et 726 molécules pour les nappes souterraines ; la surveillance portait sur 250 molécules les années précédentes. Les limites de quantification ont également été abaissées pour certains paramètres.
Cet effort analytique se traduit par un nombre de détections deux à trois fois plus important.
En plus des molécules retrouvées habituellement, la présence de substances nouvelles, telles que le perchlorate, est mise en évidence pour la première fois sur plusieurs masses d’eau du département.
—
*Les résultats présentés ci-dessus sont issus des réseaux d’observation de l’Office de l’eau composés de 32 stations en cours d’eau et 44 stations en eau souterraine.
*L’état physico-chimique et chimique des cours d’eau et des aquifères du bassin Réunion s’établit en comparant les moyennes annuelles à des valeurs seuils pour les paramètres nutriments et salinité d’une part, et sur la base des détections et quantifications en micropolluants d’autre part.