
Tout ça pour ça en jugeront certains. Les enfants de maternelles et primaires effectuent leur rentrée scolaire ce lundi matin, après une dernière semaine chaotique, entre réunions des maires et appel à la responsabilité lancé depuis Paris et le ministère des DOM. Jeudi et vendredi, Saint-Denis, Petite-Ile et Saint-Louis avaient ouvert la voie. Ce matin, 21 autres communes se mettent en rang.
Ces dix derniers jours ont été marqués par une protestation quasi uniforme des maires de la Réunion. Du jamais vu. Ces derniers, surpris du nombre de contrats aidés alloué pour le second semestre 2012, avaient en effet décidé de différer le jour de cette rentrée 2012-2013. Celle-ci était fixée à jeudi dernier, 16 août.
Devant la pression des parents d'élèves, fortement pénalisés pour certains quant à la garde de la marmaille, ou encore par un ministre des Outre-mer qui ne voulait pas voir, dans l'action des maires "une manoeuvre politique", les 21 maires ont fini par céder.
Mais Roland Robert, le premier d'entre eux, de brandir le sacrifice des "activités péri-scolaires". Dans d'autres communes, c'est sur "l'hygiène" ou encore sur "la sécurité aux abords de l'établissement" qui allaient passer à la trappe.
Vendredi par exemple, le maire de la Possession précisait qu'"au regard de la réduction drastique des contrats aidés mis à la disposition des mairies, le quota alloué sera concentré exclusivement sur les missions d'accueil, de surveillance, d'entretien et de restauration".
Un dernier communiqué avant la trêve du week-end qui n'allait pas pour rassurer des parents qui doivent sûrement se demander dans quelles conditions leur(s) enfant(s) sera reçu ce matin. La réorganisation express des services scolaires va-t-elle suffire pour gommer le chaos promis par les maires contestataires? Réponse grandeur nature dans cette première journée test aux quatre coins de l'île, avant que les ralés-poussés politiques ne reviennent occuper le devant de la scène.
Ces dix derniers jours ont été marqués par une protestation quasi uniforme des maires de la Réunion. Du jamais vu. Ces derniers, surpris du nombre de contrats aidés alloué pour le second semestre 2012, avaient en effet décidé de différer le jour de cette rentrée 2012-2013. Celle-ci était fixée à jeudi dernier, 16 août.
Devant la pression des parents d'élèves, fortement pénalisés pour certains quant à la garde de la marmaille, ou encore par un ministre des Outre-mer qui ne voulait pas voir, dans l'action des maires "une manoeuvre politique", les 21 maires ont fini par céder.
Mais Roland Robert, le premier d'entre eux, de brandir le sacrifice des "activités péri-scolaires". Dans d'autres communes, c'est sur "l'hygiène" ou encore sur "la sécurité aux abords de l'établissement" qui allaient passer à la trappe.
Vendredi par exemple, le maire de la Possession précisait qu'"au regard de la réduction drastique des contrats aidés mis à la disposition des mairies, le quota alloué sera concentré exclusivement sur les missions d'accueil, de surveillance, d'entretien et de restauration".
Un dernier communiqué avant la trêve du week-end qui n'allait pas pour rassurer des parents qui doivent sûrement se demander dans quelles conditions leur(s) enfant(s) sera reçu ce matin. La réorganisation express des services scolaires va-t-elle suffire pour gommer le chaos promis par les maires contestataires? Réponse grandeur nature dans cette première journée test aux quatre coins de l'île, avant que les ralés-poussés politiques ne reviennent occuper le devant de la scène.